Comme prétexte dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, l’Union Européenne a décidé de fermer ses frontières aux africains à l’exception du Maroc, de la Tunisie, de l’Algérie et du Rwanda.Cette mesure, des autorités Européennes, est une attitude incohérente à la limite discriminatoire face à l’Afrique.
Cette interdiction ne repose sur aucun critère objectif, médical ou sanitaire, elle traduit une façon voilée de l’Europe, d’agir contre l’immigration.
Objectivement le virus a fait plus de dégâts en Europe que dans les pays dont les ressortissants sont interdits d’accès en Europe
Faudrait –il rappeler le premier cas officiellement déclaré au Sénégal et au Mali sont des ressortissants Français, ce qu’on appelle communément cas importé.
Cette décision de l’Europe face aux Africains, montre à quel point les dirigeants Européens méprisent les ressortissants Africains qu’ils veulent confiner chez eux par des mesures- barrières autres que sanitaires, qui paradoxalement excluent toutes les ressources stratégiques tirées du même espace géographique.
La réaction du Sénégal, une réponse compréhensible, mais comme un coup d’épée dans l’eau !!!
La réponse des autorités sénégalaises est parfaitement compréhensible car le Sénégal, en tant que pays souverain, a le droit de s’opposer à cette décision qui met en mal ses propres intérêts.
Mais un seul pays ne peut lutter de façon individuelle contre une décision de l’union européenne, c’est un problème qui interpelle la CEDEAO, l’Union Africaine pour une réponse globale à l’échelle du continent ne serait que pour respecter un parallélisme des formes.
Une responsabilité aussi des organisations internationales !!!!
Le problème est beaucoup plus complexe car dans cette affaire, l’organisation mondiale de la santé a son mot à dire, de même que l’organisation internationale de l’aviation civile : des conventions ont été signées et elles concernent beaucoup de pays.
C’est une réflexion globale raison pour laquelle HSF exhorte les Nations Unies à prendre leurs responsabilités pour éviter des tensions géopolitiques post-coronavirus à travers le monde.
Source: L’Informateur