Des cours de rattrapages, des exercices en groupe ou à domicile, c’est le programme actuel de nombreux candidats à quelques mois des examens au Mali. Aïchata Coulibaly, élève en classe de terminale lettres et langues (TLL) au Lycée Prosper Kamara (LPK), s’est planifiée un programme d’apprentissage avant le jour J.
Aïchata Coulibaly, élève en terminale Langues et lettres (TLL) au lycée Prosper Kamara (LPK) d’Hamdallaye, est à sa deuxième tentative au Baccalauréat cette année. Avec ses camarades, elle a ménagé un autre emploi de temps après les cours pour pouvoir faire leurs exercices en classe. “Avec la pandémie du coronavirus l’école a supprimé les cours du soir. Nous profitons de ce vide dans notre emploi du temps pour faire nos exercices. Nous commençons à 14h et terminons à 16h. J’habite non loin de mon lycée, ce qui me facilite le déplacement”.
A 18h, Aïchata prend des cours de rattrapage au centre Monseigneur Luc Sangaré qui se trouve à côté de son lycée. A l’approche des examens, le centre organise des cours à l’endroit des candidats au baccalauréat. Ils concernent les six matières qui figurent au programme d’examen, selon l’élève. Chaque matière coûte 2 000 F CFA. En plus de ces cours, la candidate a un calendrier personnel pour l’aider dans l’apprentissage de ses leçons.
Son petit secret : suivre les explications, prendre des notes et toujours demander au professeur s’il y a des parties non comprises.
Niamé Camara est l’une de ses amies et camarades de classe. Elle est dans le même groupe d’exercice qu’Aïchata.
“Aïchata est un exemple. C’est elle qui a eu l’idée de former notre groupe d’exercice dans les après-midis. Depuis notre échec au baccalauréat l’année scolaire passée, elle a redoublé d’efforts. A part la mathématique elle se débrouille dans les autres matières. Elle pose toujours des questions quand -elle n’a pas compris quelque chose”, témoigne-t-elle.
Aïchata dit effectivement avoir des lacunes en mathématique. Pour s’améliorer dans cette matière, la candidate suit les conseils de son professeur de math, M. Konaté en reprenant toujours à la maison les cours vus en classe.
Depuis qu’elle applique ces instructions, Aïchata a constaté du changement “s’il y a des exercices que je n’arrive pas à faire, je demande de l’aide à mon grand frère”.
Les quelques conseils que la lycéenne veut donner à ses camarades sont : avoir un planning d’apprentissage, éviter de rester éveiller longtemps et surtout être optimiste.
Alahan Bénédicte Marie Justine Dakouo
(stagiaire)
Source: Mali Tribune