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Guinée: rassemblements contre un supposé troisième mandat d’Alpha Condé

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En Guinée, le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) a maintenu son appel à manifester ce lundi 20 juillet pour demander le départ du président Alpha Condé, accusé par l’opposition de vouloir briguer un troisième mandat, malgré l’interdiction des autorités. En dépit de cette interdiction et de la promulgation de la nouvelle Constitution, le FNDC ne baisse pas les bras.

Des manifestants se sont rassemblés dans certains quartiers favorables à l’opposition, tels que Wanidara et Koloma, la banlieue éloignée de la capitale Conakry. Ils ont érigé des barricades avant d’être dispersés par les forces de l’ordre à coup de gaz lacrymogène.

Pour Ibrahima Diallo, responsable des opérations du FNDC, la manifestation s’est transformée en résistance citoyenne puisque le gouvernement a empêché cette marche en réquisitionnant l’armée : « Les forces de défense et de sécurité ont investi les rues très tôt, avec des armes de guerre pour dissuader les citoyens à se regrouper pour manifester. Malgré tout, malgré la pluie, margé cette oppression, les citoyens sont quand même restés dans les quartiers pour résister face à l’oppression ».

Selon le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Damantang Albert Camara, ce dispositif de sécurité visait à prévenir tout dérapage et protéger les personnes et les biens : « Vu les déclarations qui ont été faites sur un certain nombre de médias, sur leurs plateformes, il était évident qu’il fallait avoir un œil vigilant sur leurs déplacements ».

Les domiciles des leaders du FNDC, Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG, principal parti de l’opposition, et Abdourahmane Sano, coordinateur national du FNDC, étaient interdits d’accès depuis ce lundi matin par les forces de l’ordre.

Le FNDC réclame le départ du président Alpha Condé et la libération de ses militants arrêtés. Des organisations des droits de l’homme comme Amnesty international avaient dénoncé la semaine dernière la détention arbitraire et le harcèlement judiciaire dont sont victimes les militants de l’opposition.

Source : RFI

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