Au lendemain de la révolte populaire au Mali, le fils du président Ibrahim Boubacar Kéita (IBK) est accusé de détournement de plusieurs milliards de FCFA, dans un article publié par Afrika-Kibaru. Selon ce site, l’Etat malien avait été plusieurs fois interpellé par la France et Tracfin
(organisme chargé de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme).
Après plus de 2 mois d’investigation et de recoupement, Africa-Kibaru lève le voile sur le plus grand scandale de l’histoire du Mali. Une véritable casse du siècle sans précédent, avec Karim Keita, le fils du président IBK en chef de gang.
Dès l’accession de son père à la tête du pays, Karim Keita s’est érigé le statut d’un véritable président bis, concentrant dans ses mains l’essentiel du pouvoir au sein d’une famille corrompue qui a totalement fait main basse sur tout un pays. Impliqué dans plusieurs scandales de corruption, cet ancien loueur de voiture a amassé de façon boulimique une fortune colossale en 5 ans de règne du président IBK.
Des contrats d’armement surfacturés à l’achat d’avion en passant par les hydrocarbures, l’ombre de Karim Keita plane sur ces affaires de corruption qui ont valu au Mali la suspension des aides budgétaires des bailleurs internationaux. Plusieurs milliards ont disparu. C’est dans ces circonstances que Karim Keita et sa maman ont commencé l’acquisition de plusieurs biens immobiliers à l’ACI 2000.
Très influent sur son père, le président de la commission de défense de l’Assemblée nationale du Mali fait trembler les ministres de la République par son pouvoir de faire ou de défaire leur carrière. Il n’est pas rare de voir les ministres faire la queue à la cité du Niger où réside le fils du président. Pour rester au gouvernement, les ministres se font concurrence en arrosant Karim Keita d’argent public pour avoir sa faveur afin de garder leur poste. Dans la même pratique, un haut cadre de la douane a eu sa promotion en donnant 600 millions CFA à Karim Keita
BLANCHIMENT D’ARGENT DANS DES BIENS IMMOBILIERS AU SÉNÉGAL, EN CÔTE D’IVOIRE ET À DUBAI
Après l’ACI 2000, la famille présidentielle s’est lancée dans des achats boulimiques d’immeubles et de villas à Dakar. Dans le quartier chic des Almadies au bord de la mer, Karim a acheté 12 luxueuses résidences dont le prix de chacune est estimé à plusieurs centaines de millions CFA. De nombreuses acquisitions de biens immobiliers appartenant à Karim ont été identifiées à Abidjan. Expert dans le camouflage, Karim Keita utilise des émissaires pour brouiller les pistes, c’est ainsi que le fils de l’ancien roi du Bazin Gayi Lah, en la personne de Chine Lah est le porteur de valise du fils du président. Il n’est pas rare de le voir à Dakar ramasser des valises d’argent pour le compte de son mentor. À Dubaï, un immeuble a été immatriculé au nom du fils du président IBK
UN TRAIN DE VIE DIGNE D’UN PRINCE DU GOLF
Le train de vie de Karim Keita à Paris, Dubaï et New York ressemble à une vie de prince. Des Hôtels de luxe les plus chers avec des suites à 6000€ la nuit soit presque 4 millions CFA aux plus grands restaurants, le fils du président IBK dépense sans compter. Il a déjà été aperçu plusieurs fois à l’aéroport international du Bourget réservé au jet privé des plus fortunés. Dubaï et la Russie sont parmi les plaques tournantes pour le placement des avoirs de la famille présidentielle dans des banques qui garantissent l’anonymat
LA FRANCE ET TRACFIN ONT DÉJÀ ALERTÉ LES AUTORITÉS MALIENNES SUR LES INNOMBRABLES TRANSFERTS COLOSSAUX DE KARIM KEITA
Les autorités Françaises et Tracfin (organisme chargé de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme) ont alerté plusieurs fois l’état Malien sur l’ampleur des transferts de fond de Karim Keita. Mais Bamako est toujours resté silencieux et n’a jamais donné de suite. Des pressions indirectes sont faites par la France, c’est ainsi que le président Macky Sall a informé la famille présidentielle que le Sénégal n’acceptera plus de nouveaux investissements de Karim Keita sur le sol sénégalais. La Côte d’Ivoire a également pris la même interdiction à l’encontre du président IBK et de sa famille.
92 Milliards CFA ne représentent qu’une petite partie de ce qui a été détourné par le fils du président.
Combien d’écoles, de dispensaires ou de routes auraient pu être réalisés avec cet argent ?
La gouvernance d’IBK est définitivement marquée par la corruption.
Source: Afrika kibaru