Le Collectif d’actions de la société civile (CASC) a lancé mardi un plaidoyer pour la réforme de la Céni. Il s’agit d’une plateforme composée de plusieurs mouvements qui militent pour la bonne gouvernance. Pour le CASC, les politiques ne devraient pas siéger dans les instances de la Céni.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Kamanda wa Kamanda Muzembe
Un dialogue à l’image de la conférence nationale souveraine qui avait été organisée de 1991 à 1993… C’est ce type de concertation que le Collectif d’actions de la société civile demande. La coordination de cette structure « invite le président de la République à convoquer ces assises dans le cadre de sa mission du bon fonctionnement des institutions ». Et d’ajouter qu’« il s’agit des assises pour la recherche d’un consensus devant favoriser la concorde nationale ».
« Au sein de la Céni, il y a des représentations politiques. Mais nous, dans la société civile, on se demande à quel niveau lorsqu’ils deviennent membres de la Céni, ils deviennent indépendants de leur famille politique ? pointe Nzila Mito de la coordination du CASC. Parce que c’est l’arbitre qui sanctionne. L’arbitre ne devrait pas appartenir à une formation politique quelconque. Il faut que les acteurs proviennent de la société civile ! »
Bien qu’investi par l’Assemblée nationale, Ronsard Malonda qui a été présenté par une partie des confessions religieuses, ne fait pas l’unanimité. La nomination du nouveau président de la Céni divise la classe politique. L’UDPS voit en lui un candidat du FCC. En attendant, on voit émerger plusieurs autres candidatures se réclamant de la société civile.
RFI