En cette veille de l’Aid El Kébir, les rues de la capitale grouillent de monde, le Grand marché bouillonne. La crise sanitaire n’a pas eu raison de la frénésie des préparatifs
Circulation presque bloquée, marchandises exposées à même le sol le long des chaussées, des salons de coiffure et des parkings improvisés dans les rues… il faut forcer le passage pour se frayer un passage. À première vue, on a l’impression que tout va bien, les gérants de parkings débordés peinent à trouver un endroit libre pour ranger les motos et véhicules. Du coup, ils font de la surenchère. Ceux qui refusent leurs services peinent à circuler, les piétons se bousculent, tandis que les vendeurs se disputent les clients.
C’est cette atmosphère surchauffée que présente depuis quelques jours le Grand marché de Bamako communément appelé «Sougouba». En effet, ce marché ne ferme pas depuis une semaine et fourmille de monde à n’importe quelle heure de la journée comme de la nuit. Aux sons des tambours et tam-tams qui résonnent dans une cacophonie, des exposants dansent et annoncent en chantant des remises promotionnelles sur les prix de leurs articles. Ces marchandises diverses, bon marché, sont exposées partout pour séduire la clientèle.
Pantalons, chemises, tee-shirts, robes, sous-vêtements, chaussures, lunettes et montres pour enfants et pour adultes, tout est là et pour toutes les bourses. Des attroupements se forment des étals. Hommes, femmes, jeunes se bousculent pour pouvoir payer de quoi rendre la fête belle.
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