Le Conseil de sécurité des Nations Unies s’est déclaré profondément préoccupé par la dégradation constante des conditions de sécurité et de la situation humanitaire en Afrique de l’Ouest et plus particulièrement dans les pays du Sahel. C’était lors d’une réunion tenue, la semaine dernière, au Conseil de sécurité.
Conseil de sécurité a indiqué que la situation au Sahel et en Afrique de l’ouest a été exacerbée par le terrorisme, les conflits entre éleveurs et agriculteurs et la criminalité transnationale organisée, la traite d’êtres humains, le trafic d’armes et de drogues et l’exploitation illégale des ressources naturelles.
Il demande que soit assurée la fourniture rapide, durable, en toute sécurité et sans entrave d’aide humanitaire et médicale aux personnes qui en ont besoin et souhaite en outre une action d’envergure sur le plan humanitaire et en matière de développement ainsi que le décaissement des fonds annoncés?
Le Conseil de sécurité s’est félicité que les pays d’Afrique de l’Ouest et du Sahel soient à l’origine d’initiatives visant à combattre l’insécurité dans la région.
Il a salué à cet égard leurs récentes opérations antiterroristes dans les régions du Liptako- Gourma et du bassin du lac Tchad, y compris par l’intermédiaire de la Force multinationale mixte (FMN) et de la Force conjointe du Groupe des cinq pays du Sahel (G5 Sahel).
Le Conseil de sécurité s’est félicité de la mobilisation plus marquée de l’Union africaine (UA) de la CEDEAO et de l’initiative visant à déployer une force dirigée par l’organisation panafricaine dans le Sahel.?
Il a souligné que l’action menée en matière de sécurité doit concorder avec les objectifs politiques afin de permettre » le rétablissement de la sécurité civile, la mise en place d’une gouvernance efficace permettant de dispenser des services essentiels et la revitalisation des économies locales de façon à fournir des moyens de subsistance aux jeunes, compte tenu de l’explosion démographique de la jeunesse « .
Il a également noté qu’il importe d’examiner » les conditions propices à la propagation du terrorisme et de l’extrémisme violent pouvant conduire au terrorisme, et qu’une démarche globale est nécessaire pour s’attaquer aux causes profondes des violences intercommunautaires. »
Abdoulaye DIARRA
Source: L’Indépendant