Au moment où notre pays traverse une des périodes les plus difficiles de son histoire, le Premier ministre Boubou CISSE présente un projet de feuille de route qui recense les défis à relever sur le plan sécuritaire, économique, éducatif, sanitaire, formation… Ce document suscite des réactions de la part des internautes. Si certains le trouvent pertinent et appellent à l’union sacrée des Maliens pour sa mise en œuvre, d’autres y décèlent des insuffisances de nature à compromettre la paix tant recherchée. C’est le sujet de votre Facebookan du jour !
Lamine : il faut qu’on se dise clairement que la situation actuelle du Mali est tributaire du fait que les Maliens ont mis l’intérêt personnel au-dessus de l’intérêt général. Les Maliens adhèrent à une cause et non par intérêt personnel. La tâche pour nous sortir de ce bourbier est complexe, car personne ne veut être lésé par les différentes résolutions qui sont faites ici et là. Chacun s’agrippe à ses intérêts. Le plus difficile n’est pas la pertinence des propositions, mais la bonne foi et l’intelligence des uns et des autres à mettre le Mali au-dessus de tout. Quand les Maliens s’oublient un temps, soit peu, pour penser au Mali, le monde entier nous enviera.
BIBI : vraiment, je remercie le président IBK et son gouvernement pour tous les efforts qu’ils fournissent de jour comme de nuit afin de baisser la tension au Mali. Alors, ce que nous devons faire, c’est de le soutenir dans ses actions, car pour la paix et la stabilité, aucun sacrifice n’est de trop. Laissons les intérêts personnels de côté pour se concentrer sur l’intérêt commun qui est celui du Mali pour faire sortir notre pays de cette crise qui le mine depuis 2012.
GAFOU : nous remercions le président IBK pour tous les efforts pour le meilleur du Mali. Tout ce que nous devons faire, c’est accompagner et soutenir le président IBK dans ses actions surtout dans sa volonté de formation d’un gouvernement d’union nationale. C’est le mieux que nous pouvons faire pour le moment pour une sortie de crise. Alors, si toute fois notre lutte est commune, c’est-à-dire pour la cause du Mali, alors unissons nos forces pour un Mali meilleur.
BINTOU : un jeune Premier ministre compétent, dévoué et engagé pour le bonheur de la nation malienne. On ne peut que vous souhaiter un bon courage avec toute votre équipe pour assurer le meilleur au Pays. Nous savons que vous avez les potentialités et la qualité qu’il faut.
FATOU TOGO : le Mali est notre seul patrimoine commun, notre chère patrie et c’est à nous de faire la gloire de ce pays. Et pour ce faire, nous devons s’écouter tout en laissant les intérêts personnels de côté pour se concentrer sur celui du Mali. Que chacun y apporte sa contribution que ça soit la majorité, l’opposition, la société civile les leaders religieux ainsi que les chefs coutumiers tous ensemble pour la résolution à cette crise.
Bandjougouba Diarra : Merci au Premier ministre pour son dynamisme et son dévouement. Qu’il mette en place une équipe battante pour l’avancement du pays et qu’il effectue une approche globale au sein de la majorité et l’opposition des contestataires du M5-RFP et d’autres regroupements autour d’une même table pour mettre le Mali au-dessus de tout.
Cissé : s’il vous plait chers compatriotes. La crise actuelle consécutive à la mauvaise gouvernance est connue de tous. C’est parce que l’indifférence, l’insouciance, l’incivisme et le l’impunité, érigés en mode de gouvernance, depuis belle lurette par les régimes qui se sont succédé que le seuil de l’intolérance a été atteint. Concernant le projet de feuille de route proposé par le Premier ministre, il est écrit que la CEDEAO va superviser un nouveau pacte social entre le Peuple, l’État, la Société civile organisée, partis et regroupements politiques. Honnêtement, un pays dit souverain comme le MALI qui accepte que cette organisation sous-régionale garantisse les actes fondamentaux qui seront posés. QUE NON. Les partis politiques qui se targuent d’être de la majoritaires ou de l’opposition sont comptables de la crise actuelle et ne peuvent par conséquent être par qui émerge la solution. QUE NON. La véritable solution endogène incontournable à cette crise, commande que tous les acteurs concernés, y compris l’actuel Président, se retrouvent autour de la même table pour débattre avec les autres forces vives, entre fils d’un même pays, en faisant fi de leurs intérêts inavoués, au profit du seul intérêt supérieur de la NATION. MALIBA
TerryMoh : Tous ensembles pour le Mali et son bonheur. La façon dont nous partons n’est pas le bon chemin et tant qu’on n’essaye pas de se comprendre et regarder dans la même direction, il est impossible pour nous de trouver la solution à cette crise qui empêche notre pays d’avancer.
MTC : le plus urgent est de compléter le gouvernement. C’est le gouvernement au grand complet qui élaborera la feuille de route. Encore une fois, à l’impossible nul n’est ténu, la participation des sans base électorale du M5- RFP n’est pas indispensable.
Cheick : les députés et le Président de l’Assemblée nationale doivent refuser catégoriquement certaines des dispositions que le PM veut réaliser. Il mentionne : «…l’élection d’un nouveau président de l’Assemblée nationale sur le principe d’une personnalité consensuelle, le Renouvèlement des bureaux des commissions de l’Assemblée nationale, sont des questions dont des propositions concrètes ont été formulées dans ce projet de feuille de route…»» Cela doit être hors de question pour les députés. Pourquoi Boubou ne met pas sa place en jeu ? Manassa Dangnioko et ses juges doivent déposer un recours en contentieux contre le Décret du Président de la République.
Le Mali s’enlise dans l’anarchie. Le Président a eu totalement tort d’annuler le Décret de nomination des membres de la Cour constitutionnelle. C’est un acte anticonstitutionnel même si des constitutionnalistes soutiennent le contraire. C’est un jeu d’intérêt. Il faut que certains soutiennent cela pour espérer faire partie de la prochaine Cour Constitutionnelle.
Le M5 a géré le pays, ses responsables n’ont pu rien apporter. Ils ne pourront encore rien apporter.
Abraham Cisse : Monsieur le Premier ministre, c’est un bon projet, sauf qu’il y a des parties insuffisantes çà et là. Je ne vois pas l’article 39 des enseignants qui est à la base de tous ces problèmes auxquels le Mali traverse à cause certainement de vous. Aussi, le refus des enseignants de prendre part aux élections passées dont ils étaient des présidents de bureaux qui ont fini par être remplacés. Ce qui a été à la base de certains problèmes. L’année scolaire est toujours menacée et tout va se jouer après la sortie des états de paie des salaires du mois d’août. Sans l’application de l’article 39 comme promis, le combat reprendra.
Source: info-matin