L’Atletico Madrid rêve de la C1. Finaliste en 2014 et 2016, l’équipe de Diego Simeone reste sur une saison mitigée mais le format inédit de la phase finale pourrait tout à fait correspondre à cette équipe difficile à battre et qui s’est offert le scalp du champion d’Europe en titre, Liverpool, en huitième de finale. Dans une interview accordée à ‘Marca’, Yannick Ferreira Carrasco a évoqué le Final 8 de Ligue des champions et a confessé que de par son passé européen récent, l’Atletico Madrid mériterait d’avoir au moins une Ligue des champions à son actif dans son armoire à trophée.
“Vous appréciez d’avoir pu jouer dans une finale, mais il y a toujours un gagnant et un perdant et, malheureusement, nous avons manqué notre chance. Vous essayez toujours d’oublier des moments comme ceux-là, donc je n’y ai pas trop pensé. C’est juste le football. J’étais content de la façon dont l’équipe avait joué et les pénalités sont toujours une loterie. Avons-nous nos chances cette année ? Je ne sais pas, on verra. Je n’ai pas de boule de cristal qui puisse me dire ce qui se passera s’il y a encore des pénalités ou si nous allons gagner ou non. Premièrement, nous devons nous concentrer sur les matchs que nous avons avant la finale”, a expliqué Ferreira-Carrasco.
“Il est vrai que l’Atletico mérite une Ligue des champions après avoir perdu deux finales dans des circonstances aussi difficiles. Après avoir pris de l’avance et avoir concédé à la dernière minute dans la première finale, puis perdu aux tirs au but dans la seconde. Je pense que l’Atletico Madrid mérite de remporter ce trophée. Vous savez déjà à quoi ressemble le vestiaire de l’Atletico. Nous voulons toujours concourir au plus haut niveau chaque année, travailler dur, prendre match par match. Chaque saison sera la même chose. L’Atletico est toujours en compétition, travaille et attend avec impatience le prochain match. Cela ne change jamais”, a ajouté le Belge.
Yannick Ferreira-Carrasco a fait un appel du pied à ses dirigeants pour rester dans la capitale espagnole : “Je suis là jusqu’à la finale de la Ligue des champions. Je ne sais pas, ce n’est pas à moi que tu dois en parler [rires]. Ce ne sont pas des questions pour moi, mais pour Miguel Angel ou le propriétaire de Dalian. Je suis très heureux ici et ce serait très positif de pouvoir rester plus longtemps à l’Atlético, mais dans les négociations, au final, je n’ai pas tout le pouvoir“.
L’ancien ailier de Monaco ne regrette pas son passage en Chine : “Mon passage en Chine ? J’ai quitté l’Atlético. Ce fut une très bonne expérience de vie, j’ai fait la connaissance de la ligue chinoise dans une autre partie du monde, j’ai grandi en tant que personne et aussi en tant que joueur. J’ai dû être le footballeur le plus important là-bas et j’ai dû prendre tout le poids de l’équipe sur mon dos. C’est très différent d’un club avec de grands joueurs. Donc en y allant, j’ai grandi et cela m’a permis de retourner à l’Atlético plus mature, avec une autre vision de la vie et cela m’a beaucoup aidé”.
“Je ne sais pas quel a été le moment le plus difficile. Ce sont des périodes de la vie qui vous font grandir, c’est tout. La première personne que j’ai appelé pour revenir à l’Atletico, Simeone ou Gil Marin ? Nous étions en contact tout le temps que j’étais en Chine. Je suis parti en bons termes et il n’y avait pas de mauvais ressentiments. L’Atletico est comme chez moi, alors quand l’offre est arrivée, j’étais vraiment heureux qu’ils aient été intéressés à l’idée de me faire revenir”, a conclu Ferreira-Carrasco.
Besoccer