Les élections législatives en Nouvelle-Zélande sont reportées de quatre semaines en raison d’un retour de la pandémie de coronavirus, a annoncé lundi la Première ministre Jacinda Ardern. Un coup dur pour un pays exemplaire dans la lutte contre le Covid-19.
Avec notre correspondant à Wellington, Richard Tindiller
Une fois de plus, la Première ministre Jacinda Ardern préfère jouer la carte de la prudence. Car depuis un peu moins d’une semaine, la plus grande ville de Nouvelle-Zélande, Auckland, est de nouveau confinée en raison des nouveaux cas positifs au coronavirus détectés sans aucun lien avec des retours de l’étranger.
Un rebond de la pandémie qui a provoqué la contamination de 49 personnes. Résulat : un retour aux distanciations sociales pour tout le pays, le confinement d’Auckland jusqu’à la fin du mois et des élections reportées.
La Première ministre Jacinda Ardern, du parti travailliste, avait déjà lancé sa campagne depuis une dizaine de jours. Mais elle a annoncé ce dimanche que les elections prévues le 19 septembre auront finalement lieu le 17 octobre. Le report, a-t-elle insisté, signifie que tous les partis feront campagne dans les mêmes conditions et que cette nouvelle date ne changera pas quelle que soit la situation.
En position de gagner sans coalition
Après une bonne gestion de la pandémie et ses réponses face à l’attentat contre les mosquées de Christchurch ou encore après l’éruption volcanique de White Island, Jacinda Ardern est en très bonne position dans les sondages. Son parti travailliste est en passe de remporter les élections sans avoir besoin de coalition, comme ce fût le cas lors du précédent scrutin.
RFI