Ce lundi 17 août, jour de l’ouverture de la convention démocrate dans le Wisconsin, Donald Trump jouait la contre-programmation en se rendant lui aussi dans le Wisconsin. Largement distancé dans les sondages, le président américain s’est exprimé depuis le tarmac de l’aéroport de Oshkosh, ville située au nord de Milwaukee. Devant quelques centaines de partisans, Donald Trump a ironisé sur les discours des leaders démocrates et qualifié le centriste Joe Biden de « marionnette de l’extrême gauche ».
Avec notre correspondant à San Francisco, Eric de Salve
Sur le tarmac, au pied de l’avion d’ « Air Force One », Donald Trump s’offre un mini-meeting de campagne, même si – dit-il – nous ne sommes pas censés tenir de meeting en ce moment. Peu importe, le président tient à occuper le terrain médiatique alors qu’à 130 kilomètres plus au sud, à Millwaukee débute la Convention démocrae.
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Devant quelques centaines de partisans, le candidat républicain moque d’emblée les interventions pré-enregistrées de cette grand-messe largement virtuelle en raison du coronavirus. « Leurs discours sont enregistrés à l’avance, personne ne veut entendre un discours enregistré de Michelle Obama ! »
Et pendant près d’une heure, Donald Trump – très combatif – s’emploie à faire passer son rival centriste de 77 ans, « Joe l’endormi » comme il l’appelle, pour tenant d’une gauche radicale. Biden dit Trump, c’est le cheval de Troie du socialisme !
« Vous avez intérêt à aller voter parce que c’est l’élection la plus dangereuse qu’on ait jamais eu. Si les démocrates l’emportent, ce sera pire que le Venezuela ! »
En très mauvaise posture dans les sondages, le 45e président des Etats-Unis espère inverser la tendance, comme en 2016, en multipliant les déplacements et les contre-feux jusqu’à jeudi, dernier jour de la Convention democrate.
RFI