Au Burkina Faso, les candidats déclarés pour la présidentielle viennent de signer un accord ce mardi 18 août à Ouagadougou pour faire un front commun contre le président Roch Marc Christian Kaboré.
Avec notre correspondant à Ouagadougou, Yaya Boudani
Selon les termes de l’accord, les autres candidats apporteront leur soutien à celui qui sera au second tour de la présidentielle. Neuf candidats déclarés et 23 partis politiques, tous de l’opposition ont déjà signé cet accord politique.
La vingtaine de partis, parmi lesquels les poids lourds de l’opposition burkinabè s’unissent dans l’objectif d’empêcher l’actuel président de remporter la présidentielle de novembre prochain.
Alternance en 2020 ?
« Les parties à l’accord s’engagent à soutenir celui des signataires du présent accord qui arriverait au second tour de l’élection présidentielle de 2020, explique Adama Sosso, vice-président de l’Union pour le progrès et le changement. Les parties à l’accord s’engagent à mutualiser leurs forces, leurs équipements et leurs finances en soutien à celui des leurs arrivé au second tour de l’élection présidentielle de 2020. »
Les partis signataires visent l’alternance politique au Burkina Faso à l’issue des élections couplées, présidentielle et législatives de novembre 2020. « Nous avons besoin d’une alternance, pointe Eddie Komboigo, président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). Le peuple burkinabè à tant souffert. Les présidents de partis, comme les candidats, nous n’avons pas d’autre choix pour donner espoir à notre peuple que de nous unir. »
La gestion du pouvoir d’état après les élections se fera dans le sens de l’intérêt général et suivant un programme commun de gouvernement selon les signataires de cet accord politique de l’opposition.
RFI