Remisé aux archives du régime algérien par les Etats-Unis d’Amérique suite à leur ferme refus de valider sa candidature au poste d’Emissaire de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) en Libye, l’ex-Ministre algérien des Affaires Etrangères, sieur Ramtane Lamamra, tente, ces derniers temps, de faire valoir ses accointances avec les terropolisariens.
Pour arriver à ses fins, il fait valoir sa proximité avec les cadres du polisario qui continueraient à partager avec lui des informations et à se concerter avec lui au sujet de prétendus dossiers stratégiques.
C’est pourquoi, ce débridé de Ramtane Lamamra ne fait que s’égosiller en répétant à tue tête que le polisarien, Sadik Malainine, soi-disant directeur d’un centre bidon d’études stratégiques, sis dans les camps des séquestrés sahraouis marocains de Tindouf, prend son avis malfamé sur tous les sujets importants et le tient régulièrement au courant des activités des terropolisariens.
Nul doute, Ramtane Lamamra connaît parfaitement les rouages de son pays lui permettant de se remettre en selle à la faveur de sa marocophobie maladive, unique marchepied pour accéder à des postes supérieurs en Algérie. Une stratégie à laquelle, pauvre de lui, excelle certains algériens !
Sur ce point, il est connu de tous qu’au sein du Ministère algérien des Affaires Etrangères, des pontes tentent par tous les moyens de placer leurs amis à des postes clefs. C’est pourquoi les candidats proches de Sabri Boukadoum, actuel Ministre algérien des Affaires Etrangères, de son flatteur Lounes Magramane, Ambassadeur d’Algérie aux Pays-Bas, et les candidates d’Abdelaziz Benali Cherif, Ambassadeur algérien en Argentine, et militantes d’une féminisation de ce Ministère vont renvoyer sieur Ramtane Lamamra, âgé de 68 ans, à son bercail pour une courte retraite dorée avant d’être rattrapé pour enrichissement illicite par le régime algérien actuel.
Suite au camouflet infligé par les Etats-Unis d’Amérique au poste d’émissaire onusien en Libye, Ramtane Lamamra a été obligé à raser les murs et à rameuter ses contacts dans certains médias pour survendre sa nomination au Conseil de Direction de l’Institut International de Stockholm pour la Recherche sur la Paix (SIPRI).
Mais cette piètre consolation déçoit, y compris parmi les intimes de Ramtane Lamamra au point que la charmante journaliste à la télévision nationale algérienne (ENTV) Nadjia K. a pris ses distances avec Lamamra. Dans le privé, cette journaliste a récemment confié avoir « misé sur un tocard ».
Il n’y a pas de doute, cette tactique bouffonne permet à cet ancien croupier de l’État algérien de soigner sa fausse prestance et d’entretenir, par des efforts à faire pleurer les pedzouilles, son image mafieuse d’interlocuteur privilégié pour nombre de voleurs étatiques algériens, dont l’ancien directeur des transmission du Ministère algérien de la Défense, le général Abdelkader Lechkham, qui devra s’expliquer sur la dilapidation d’une faramineuse somme de deux milliards de dollars. Excusez du peu !
A ce sujet, il est de notoriété publique que les pratiques mafieuses des hauts gradés algériens sont monnaie courante et ce, depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962. Un système militaro-affairiste algérien opaque qui se partage annuellement un pactole de 10 milliards de dollars, démontrant largement les proportions démesurées de la corruption au sein des généraux algériens. De quoi donner le tournis au peuple algérien qui, aujourd’hui, crève la dalle.
Au final, la devise des responsables algériens envers leur peuple serait donc « ferme ta gueule ou crève » !
Source: Farid Mnebhi