Après la décision de la CEDEAO annonçant la fermeture de toutes les frontières terrestres et aériennes maliennes et de l’arrêt de tous les flux et transactions économiques, commerciales et financières, l’ensemble des acteurs de la chaine de commerce a manifesté son mécontentement face à cette décision de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. Cette décision touche toute le secteur du commerce. C’est pourquoi chacun d’eux en ce qui le concerne s’est exprimé.
Pour le Président du réseau Malien des petites et moyennes entreprises, Monsieur Sanou : « cet embargo nous touche directement, et il met également un coup de frein à nos activités car il entraine également une augmentation des couts supplémentaires de nos charges … ce qui complique le commerce et qui pousse le commerçant à revoir son prix. C’est pourquoi nous disons à ces autorités de la CEDEAO tout le mécontentement des commerçants maliens. Car au regard de ces impacts sociaux économiques sur nos économies aucun pays de la CEDEAO ne sortira gagnant de cet embargo ».
Ensuite il a profité de cette situation pour lancer
« un appel pressent à tous les opérateurs économiques, qu’ils soient grossistes où demi grossistes, détaillants ou ambulants d’arrêter d’augmenter le prix des marchandises ». Selon lui, « ce n’est pas le moment de s’enrichir et il faut que les opérateurs économiques évitent deux choses : la rétention des stocks et l’augmentation des prix ».
Face à cette menace de la CEDEAO, la filière bétail a aussi réagi à travers la fédération de la filière bétail du Mali qui vient de suspendre ses activités de vente des bétails maliens dans ces dites zones, et par conséquent il est donc demander à tous les responsables de marchés à bétail maliens de respecter cette mesure jusqu’à la levée de cet embargo sur le Mali dont l’information a été donnée par son président Aboubacar Ba ».
Celui-ci lance « un appel à tous les présidents de la filière bétail, particulièrement Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, où Mopti. Je vous engage à prendre toutes les dispositions pour empêcher tout changement, tout convoyage de bétail en direction de ces pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et des responsables des marchés à bétail de Kayes, Kati, Fana, Nara, Niémana région de Koulikoro, Bougouni, Niéna, Kouri, Zégoua, Koutiala région de Sikasso ; Boussin Niono, Konobougou région de Ségou ; Kona, Fatogoma, Djéné, Sofara région Mopti. »
Il termine : « Nous prendrons toutes les dispositions pour empêcher tous les commerçants de bétaildes pays membres de la CEDEAO de s’approvisionner et il est aussi demandé au service technique du Ministère de l’élevage et du commerce de ne livrer aucun certificat d’exportation de bétailjusqu’à la levée de l’embargo sur notre pays »,
Alpha C. SOW
NOUVEL HORIZON