Fin de la crise politique en Israël. Lors d’une conférence de presse, le Premier ministre israélien a accepté de repousser le vote sur le budget de l’État. La menace d’une quatrième campagne électorale est écartée. Mais pour un peu plus de trois mois seulement.
Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul
À un peu plus de 24 heures de l’échéance, le Premier ministre israélien lâche du lest et désamorce la crise qui devait mener à de nouvelles élections. Il accepte un compromis qui consiste à repousser de cent jours le vote de la loi budgétaire. Mais Benyamin Netanyahu met en garde ses partenaires du parti Bleu-Blanc.
Il faut mettre un terme aux attaques effrénées à mon égard au sein de son gouvernement, affirme-t-il. « Par responsabilité nationale j’ai décidé ce soir d’accepter le projet de compromis. Il permet de débloquer de manière immédiate des crédits pour nos compatriotes. Et pour l’économie du pays. Et il évite aussi de nouvelles élections. »
Les partis ultra-orthodoxes de la coalition ont accepté de soutenir la formule de compromis en échange d’importants budgets en faveur de leurs institutions religieuses. Le Premier ministre israélien a encore assuré que le taux de chômage dans son pays était l’un des plus bas au monde malgré la crise du coronavirus. Et il a conclu: le temps est à l’union.
RFI