L’opposant ivoirien, Guillaume Soro s’est prononcé sur la crise politique qui a entraîné le putsch au Mali contre le président Ibrahim Boubacar Keita.
A en croire le responsable politique ivoirien, ce qui se passe au Mali, c’est « la révolte des peuples longtemps opprimés, qui ont soif de dignité, de liberté et veulent assumer leur destin », explique-t-il.
L’ex-chef rebelle poursuit : « C’est une forme de lutte des classes, parce qu’en vérité, ces organisations ne servent qu’à protéger les Chefs d’État et sont totalement déconnectées des peuples qu’elles prétendent pourtant servir. Ces organisations, comme la CEDEAO, ne se sentent concernées que lorsque les privilèges des Chefs d’État sont menacés. Lorsque le peuple est massacré, ces organisations se taisent dans un silence assourdissant, laissant seules aux organisations de défense des droits de l’homme, la responsabilité de le défendre », informe beninwebtv.com.