Le CICR a pu transmettre un courrier de l’opposant malien Soumaïla Cissé retenu en otage dans le nord du pays.
Cela fait cinq mois [le 25.8] que l’opposant malien Soumaïla Cissé a été enlevé – probablement par des djihadistes du nord du Mali – sans qu’il n’y ait eu encore de revendications officielles.
Alors qu’on n’avait plus de nouvelles de l’opposant, le Comité International de la Croix Rouge a pu faire parvenir des courriers de sa main à sa famille.
Mohamed Cissé, le porte-parole du CICR au Mali explique comment s’était déroulée cette opération de transmission de courrier de l’otage à ses proches :
Aug 21, 2020
Mohamed Cissé: “Le CICR est une organisation humanitaire dont le mandat est de protéger et assister les victimes de conflits armés et d’autres situations de violence. Une de nos missions est de promouvoir le droit international humanitaire.
Notre organisation travaille sur la base de la confiance qui est étbalie entre elle et toutes les parties en conflit, à travers des dialogues bilatéraux confidentiels. Ces dialogues portent essentiellement sur le respect du droit international humanitaire et sur le comportement des porteurs d’armes vis-à-vis des personnes civiles.
Nous parlons à toutes les parties concernées que nous pouvons atteindre grâce à notre mode opératoire neutre, impartial et indépendant.”
Soulagement de la famille
“[…] Nous pouvons ainsi apporter aux personnes affectées par le conflit une assistance strictement humanitaire, comme le rétablissement des liens familiaux.
Nous n’avons pas eu de contact direct avec M. Soumaïla Cissé. Il a donc fallu vérifier le plus possible l’authenticité de ces lettres avant de les remettre aux membres de sa famille. Ces lettres ne contenaient que des nouvelles famiales. Vous imaginez que, pour la famille de M. Cissé, recevoir ces lettres après des mois sans contact, c’est d’un réconfort inestimable.
[…] Nous sommes aussi disposés à continuer d’offrir nos services de rétablissement des liens familiaux entre les membres de la famille, bien sûr avec l’accord de toutes les parties concernées.”
Deutsche Welle