Le syndicat des enseignants et le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) ne sont pas parvenus à un accord sur la mise en application de l’article 39 qui cause tous les torts à l’école malienne depuis Deux (2) ans. Après les rencontres du 31 Août et du 1er septembre, soldées par un échec, les enseignants ont décidé de boycotter les activités pédagogiques.
Malgré les discussions engagées depuis le 31 août et qui se sont poursuivies le 1er septembre, le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) et le Collectif des syndicats de l’éducation ne sont pas parvenus à trouver un consensus sur l’application de l’article 39. Par conséquent, le mot d’ordre de grève est maintenu et paralyse la reprise de l’année scolaire qui était prévue début septembre.
Notons que les enseignants sont en arrêt de travail depuis le 17 août 2020. Ils réclament l’application de l’article 39, après la promesse faite par l’ex-président IBK avant sa démission. Le collectif souhaite une application sur le mois de septembre, un délai, semble-t-il, intenable pour le ministère de l’économie et des finances. Selon Adama Fomba,
« le comité voudrait décaler le délai d’application de l’article 39 au mois de novembre, face aux urgences de l’heure, notamment la formation rapide d’un gouvernement de transition ».
L’échec de ces négociations porte un coup dur à la reprise des cours et par conséquent les examens de fin d’année ont été tous reportés jusqu’à nouvel ordre. Cette situation est remarquée chez l’école publique alors que les écoles privées ont repris conformément à l’annonce en début septembre.
Faut-il le rappeler, au deuxième jour de la rencontre, la junte militaire appuyée par les techniciens du ministère de l’Économie et des finances a estimé que ce délai était intenable. A cette rencontre étaient présents les responsables syndicaux des ordres d’enseignement concernés, des cadres des ministères de l’Éducation Nationale, de l’Économie et des finances et ceux du trésor public. Il y avait également la Commission de conciliation nationale, les représentants de l’Association des parents d’élèves et la Commission ‘’Une école apaisée et performante’’. Côté CNSP : le colonel Assimi Goïta, colonel Sadio Camara et Souleymane Sangaré. Dans ses propos, (…)
RETROUVEZ L’INTEGRALITE DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU JEUDI 03 SEPTEMBRE 2020
KADOASSO I.
NOUVEL HORIZON