Camarades,
Nous prenons actes du communiqué du journal télévisé qui fait aujourd’hui le tremblement de terre dans le monde éducatif.
Ce n’est pas étonnant pour qui observait attentivement la scène depuis la place de l’indépendance avec la présence du putschistes à quelques jours du renversement du régime.
Nous attendons un démenti formel par les militaires, sans quoi, ils seront sans détour les créatures célestes et terrestres les plus détestés par ce même peuple car le pluriel commence toujours par ” deux “. Comprendra qui pourra.
La refondation d’un pays ne peut se faire dans la diffamation, le mensonge et populisme.
La continuité de l’État est maintenue, si vous êtes incapables de tenir le flambeau et faire face aux défis sans imiter le régime déchu, alors transférer rapidement le pouvoir au civil avant que l’année scolaire 2020_2021 ne soit similaire à celle de 2019_2020.
Notre destin n’est pas de périr dans la misère. Tous les maliens naissent libres et égaux en droit et en devoir.
Ce pays regorge des hommes compétents, valables, susceptibles de lui redorer son blason.
Les enseignants ne demandent pas de privatiser le Mali, ce qu’ils réclament aussi n’est pas de la mer à boire. Certains diront d’être PATRIOTE certes, mais un patriote c’est aussi celui qui meurt pour le respect et l’application stricte des lois de la République. Des prélèvements ont été opérés sur les salaires des enseignants pour fait de grève ( 4 mois) où étiez-vous ?
Nous l’avions accepté parce que la loi l’autorise, que l’État aussi s’assume.
Continuez à nous proférer des propos injurieux, ça n’a pas commencé aujourd’hui et ça prendra fin le jour où le malien saura que l’émergence d’un pays passe impérativement par “l’école “, en entendant, les classes resteront hermétiquement fermées jusqu’à ce que la caisse de l’État soit pleine.
Je reviendrai sur les centrales syndicales et le M5 RFP.
Bakara
