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Housseini Amion Guindo, président de la CODEM : «Une transition de longue durée peut aboutir à des soubresauts..»

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Ancien ministre de l'Education, Housseini Amion GUINDO

Le parti  Convergence pour le développement du Mali (CODEM) opte pour une transition civile et de courte durée.  Le président du parti de la quenouille, Housseyni Amion Guindo l’a déclaré le 1er septembre 2020 à la faveur d’une conférence de presse.

Dans une déclaration rendue publique, on apprend que le Comité exécutif de la Codem s’est réuni en session extraordinaire le lundi 31 août 2020 sur la crise ayant conduit à la démission du Président de la République, le 18 août 2020. Suite à un examen minutieux de la situation, la CODEM, soucieuse de la préservation des acquis démocratiques consacrés par la Constitution du 25 février 1992 et de la stabilité du Mali, propose que la transition soit la plus courte possible (entre 9 et 12 mois au plus).

Car elle ne doit avoir que deux missions essentielles : le retour de la sécurité et l’organisation de l’élection présidentielle afin de doter le pays d’Institutions légitimes, capables de faire face aux immenses défis auxquels le Mali reste confronté depuis une décennie.

«Pour ce faire il faut : choisir de façon consensuelle un président civil pour la diriger, mettre en place un Gouvernement d’union nationale (avec une feuille de route très claire) composé essentiellement des technocrates sous la conduite d’un Premier ministre consensuel, élaborer une feuille de route très claire de la transition, élaborer une Charte pour la Transition, faire appel à l’assistance technique et financière de la communauté internationale pour l’organisation de l’élection présidentielle », peut-on lire dans la déclaration.

L’objectif d’une transition, expliquera Housseyni Amion Guindo, c’est de rassembler les Maliens et d’éviter les clivages, une transition de longue durée peut aboutir à des soubresauts.  «… Une transition doit pas être prise en otage par les politiques pour faire revivre les anciennes  pratiques qui ont entraînées le soulèvement contre le pouvoir déchu. Une transition  a besoin seulement de faire l’audit du fichier électoral,  la distribution des cartes NINA et de poursuivre le processus de sécurisation du pays », a-t-il martelé.

Pour lui, les autorités de la transition ne sont pas légitimes pour  conduire les projets de réformes administratives institutionnelles. « Il revient à un pouvoir légitime de mener cette mission », a-t-il souligné.

Une minute de prière et de pensée a été observée à la demande de Housseyni Amion Guindo, à l’endroit de Soumaila Cissé.

Bintou Diarra

Source : Le Challenger

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