L’armée française fait encore les frais malheureusement dans la lutte contre le terrorisme dans le Sahel où elle s’est engagée depuis quelques années. Deux militaires français de la force Barkhane au Sahel ont été tués et un grièvement blessé samedi 5 septembre au matin par une bombe artisanale dans le nord du Mali. L’annonce a été faite par la Présidence française à travers un communiqué.
La présidence française a annoncé par un communiqué « la mort de deux militaires français, le brigadier-chef de première classe S.T. et le hussard parachutiste de première classe Arnaud Volpe, après la destruction de leur véhicule blindé par un engin explosif improvisé (…) lors d’une opération » dans la localité de Tessalit dans le nord du Mali.
« Les trois membres du véhicule ont été très gravement blessés et immédiatement pris en charge », a précisé peu après l’état-major des armées françaises. Deux ont succombé à leurs blessures, et « l’état de leur camarade est stable, mais son pronostic vital demeure réservé ».
Selon le porte-parole de l’état-major des armées françaises, le colonel Frédéric Barbry, les hussards, membres d’un régiment déployé depuis le 3 juillet dernier, étaient morts « au combat », lors d’ « une opération de contrôle de zone à proximité de leur base de déploiement ». « C’est une opération de contrôle de zone tout à fait habituelle, qui nous permet de dénier à l’ennemi toute possibilité d’accès libre dans la région. »
« À ce jour, le groupe armé terroriste qui a posé l’explosif n’est pas identifié et c’est tout le travail de l’enquête qui sera réalisé pour savoir si cet engin explosif improvisé a été posé récemment ou même avant la saison des pluies », a détaillé le colonel Barbry.
Malgré (…)
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KADOASSO I.
NOUVEL HORIZON