La question de la mise en place de la transition est sur toutes les lèvres. De son côté, l’ancien ambassadeur et président de la commission d’organisation du Dialogue national inclusif, Cheick Sidi Diarra, pense que les Maliens ont deux choix concernant la transition. C’était hier soir sur le plateau de Renouveau TV.
La question ultime de l’heure est de savoir à qui reviendra la gestion de la transition? Et les Maliens restent divisés sur le profil de la personne qui dirigera la transition malgré un choix imposé par la communauté sous régionale, la CEDEAO. Sur le plateau de Renouveau TV hier soir, Cheick Sidi Diarra, ancien ambassadeur, ancien président de la commission du Dialogue national inclusif (DNI), a fait savoir que les sanctions de la CEDEAO sont de trop. « Les sanctions ne devraient pas concerner la fermeture de nos frontières mais la participation du Mali dans les travaux de la CEDEAO comme prévoit la loi sur le protocole pour la gouvernance et la démocratie de la CEDEAO fait à Dakar en 2001», a décrié Cheick Sidi Diarra.
Au chapitre de la gestion de la transition, M. Diarra pense que deux choix s’offrent aux Maliens avec leurs avantages. «L’importance qu’un militaire dirige la transition, c’est qu’ils ne vont pas faire de la politique. Ils vont juste diriger la transition et organiser les élections», a fait savoir M. Diarra. Le second choix fait allusion aux décisions de la CEDEAO. « Un président civil pour la transition va nous permettre d’avoir l’assistance de la CEDEAO et la levée des sanction contre le Mali. Leur choix, c’est de voir un président civil à la gestion», a expliqué Cheick Sidi Diarra, ancien ambassadeur, président de la commission du DNI.
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