Le parti Alliance pour le Mali (APM) propose une transition de 3 ans dirigée par un militaire, la suspension de la constitution et la dissolution des autres institutions à l’exception de la Cour suprême. Le parti a également écrit le parlement de la CEDEAO pour demander du temps et accorder l’assistance nécessaire au Mali afin de mieux diagnostiquer les maux.
Afin de présenter la contribution du parti Alliance pour le Mali (APM-Maliko) pour la sauvegarde de la stabilité et la refondation nationale ; informer l’opinion nationale et internationale sur la saisine du parlement de la CEDEAO, le président du parti, Modibo Kadjoké, était, hier face à la presse au siège du parti. Il était assisté par les membres du directoire du parti.
Pour le parti APM, cette transition est une opportunité pour les Maliens de mettre tout à plat pour aller sur de nouvelles bases. A cet effet, pour sortir le pays de l’impasse et réussir la transition, le parti APM-Maliko propose la mise en place d’un Comité de réconciliation et de refondation nationale présidé par le représentant du CNSP ; d’un gouvernement consensuel.
Le parti souhaite également l’organisation du dialogue de refondation nationale qui permettra d’engager les reformes majeures dont la reforme constitutionnelle acceptée de tous.
A en croire les conférenciers, la transition doit permettre un consensus entre les Maliens pour la gestion du pays et contribuer à la résolution des difficultés liées à la mise en œuvre de certaines dispositions de la Constitution de 1992 ; d’internaliser certaines conventions internationales (Cour des comptes).
Selon le président Kadjoké, un accord politique d’une durée de 3 ans doit être conclu entre les acteurs politiques, la société civile, les militaires.
Pour le parti, la communauté internationale devrait accompagner la mise en œuvre de cet accord et se poser garante pour son exécution correcte. « L’accord consensuel devrait permettre aux autorités de la transition de s’attaquer sereinement aux maux les plus pressants comme la crise du nord, la mal gouvernance, la crise scolaire… », a indiqué M. Kadjoké.
Pour une transition apaisée, Modibo Kadjoké propose la suspension de la constitution et la dissolution des autres institutions à l’exception de la Cour suprême. A travers cette initiative, la Cour Suprême aura la possibilité de constituer en son sein une section ad hoc chargée de connaître les questions constitutionnelles normalement dévolues au juge constitutionnel.
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