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États-Unis: un meeting en salle de Trump dans le Nevada indigne les autorités locales

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Le président américain a tenu dimanche 13 septembre son premier meeting entièrement en intérieur depuis des mois, indignant les autorités locales qui avaient averti que le rassemblement pourrait enfreindre les restrictions liées au coronavirus concernant la jauge autorisée.

Le meeting programmé dimanche 13 septembre dans la ville de Henderson, dans le Nevada, a attiré les foudres des autorités locales. Celles-ci ont signalé que les événements rassemblant plus de 50 personnes n’étaient pas autorisés à cause du coronavirus.

« La ville de Henderson a fait parvenir une lettre formelle et un avertissement verbal à l’organisateur de l’événement expliquant que l’événement, tel qu’il était programmé, violait directement les directives d’urgence liées au Covid-19 du gouverneur », a déclaré la porte-parole de la ville, Kathleen Richards, dans un communiqué.

Donald Trump s’est servi du rassemblement de dimanche à Henderson, dans la banlieue de Las Vegas, pour applaudir sa propre gestion de la pandémie, qui a tué près de 195 000 Américains, le bilan le plus élevé au monde. « Nous avons fait un travail incroyable, nous n’obtenons absolument aucune reconnaissance pour le travail que nous avons fait », a dit Donald Trump Trump à la foule réunie, ajoutant que son leadership a « sauvé des millions de vies ».

« Des actions irréfléchies et égoïstes »

Le gouverneur démocrate de l’État, Steve Sisolak, a écrit sur Twitter que « ce soir, le président Donald Trump mène des actions irréfléchies et égoïstes, qui mettent d’innombrables vies en danger ici au Nevada ».

« Il semblerait que le Président ait oublié que son pays est encore en plein milieu d’une pandémie mondiale », a-t-il souligné. En réponse, Donald Trump a qualifié Steve Sisolak, d’être un « amateur en politique » et a exhorté la foule à « dire à votre gouverneur d’ouvrir votre État ».

La pandémie a privé la campagne présidentielle américaine de son flot habituel de meetings, mais à moins de deux mois du scrutin, Donald Trump et son rival démocrate Joe Biden ont accéléré le rythme de leurs apparitions.

En juin déjà, le président républicain avait été lourdement critiqué après avoir tenu à Tulsa, dans l’Oklahoma, un meeting en salle, plus tard soupçonné d’avoir été à l’origine d’un pic de cas de Covid-19. La plupart des participants n’avaient pas respecté les consignes de distanciation et refusaient de porter des masques.

(Avec AFP)

RFI

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