La notation financière de l’Etat malien vient d’être réduite à la catégorie « risque substantiel » à la suite du coup d’Etat. L’Etat du Mali est désormais positionné au niveau de l’Irak, dans le classement des notations financières.
La sollicitation d’une notation par un Etat précède parfois l’émission d’un eurobond, cela a été notamment le cas pour la Côte d’Ivoire en 2014 avant l’émission de 500 millions de dollars de dette internationale. Elle peut aussi servir à rassurer les partenaires étrangers (pays donateurs, institutions de financement du développement) sur la qualité de la gestion des finances publiques.
Selon Jeune Afrique, si l’Etat malien ne compte aucun emprunt obligataire international (eurobond) ou de « dette du secteur privé en devises étrangères », a confirmé Moody’s à Jeune Afrique, il avait sollicité en février 2019 l’évaluation et la notation de la qualité de la « signature » de Bamako à l’agence américaine.
Ce classement initialement réalisé à la demande de Bamako en début 2019, donne une notation financière à l’Etat malien qui le réduit à la catégorie « risque substantiel » à la suite du coup d’Etat.
Loin d’être reluisante, la situation de la dette publique malienne, reste donc à surveiller dans un contexte de crise majeure marquée par des pressions accrues de liquidités du gouvernement et de faiblesses institutionnelles persistantes.
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