L’affaire Sidiki Diabaté est loin de connaître son épilogue. Vendredi 18 septembre 2020, une plainte a été déposée à son encontre par son ex compagne, Mama Sow, à travers des associations de défense de violences basées sur le genre.
Cette dénonciation faite au niveau du Parquet du Tribunal de Grande Instance de la Commune III reproche à Sidiki Diabaté tout un chapelet d’infractions des faits de « coups et blessures volontaires, séquestration, interruption volontaire de grossesse (IVG) ».
Par conséquent, ce nouveau développement que connaît cette affaire de « violences physiques » imputée à l’artiste risque de donner un coup dur à sa carrière qui est à son summum. Et l’artiste a déjà commencé à encaisser les coups. Les conséquences ne se sont pas fait du tout attendre. Aussitôt que l’affaire s’est ébruitée, le jeune griot est retiré de la liste des nominés pour le célèbre trophée d’African music magazine awards (AFRIMMA) où il était triplement nominé.
Les organisateurs s’en expliquent : « en raison d’énormes polémiques sur d’éventuelles violences physiques sur sa compagne Mama Sow ». S’il faut croire les informations, d’autres partenaires auraient aussi mis fin à leur contrat de collaboration.
Sur les réseaux sociaux au Mali, l’artiste fait l’objet de vives critiques portant sur des violences physiques commises sur une jeune femme qui partageait sa vie depuis des années. Sur la vidéo postée et qui est même devenue virale, l’on voit une jeune femme de teint clair du nom de Mariam Sow alias « Mama sita », le corps couvert d’hématomes et de brûlures.
La vidéo a suscité des commentaires d’internautes déçus du comportement indigne du jeune artiste. Également suscité étonnement et indignation de la part de nombreux fans à travers le globe. Les accusations sont confirmées par la victime elle même dans une autre vidéo postée sur Facebook dans laquelle elle menaçait de porter plainte contre le chanteur.
T. CAMARA
Source : L’ESSOR