Le médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne, l’ancien Président de la République fédérale du Nigéria, Goodluck Jonathan, est annoncé à Bamako, ce mercredi, 23 septembre 2020. Il arrive au lendemain de l’expiration de l’ultimatum lancé par les chefs d’Etat de l’Afrique de l’ouest réunis lors du mini-sommet de la CEDEAO à Accra. Mais aussi, cette visite se fait après la nomination par la junte d’un Président et d’un vice-président militaires.
Depuis lundi, le président de la Transition est connu. Le comité National pour le salut du peuple (CNSP) lors d’une rencontre avec des représentants religieux, des syndicats, de la société civile et les politiques ont donné le nom de celui qui aura la lourde charge de conduire la destinée de notre pays vers des lendemains meilleurs. En effet, cette nomination se fait après des tractations entre le CNSP et le Mouvement du 5 juin- Rassemblement des Forces patriotiques (M5-RFP) qui ont mobilisé le peuple pendant trois mois contre l’ancien Président Ibrahim Boubacar Kéïta.
Faut-il le rappeler, dans le communiqué sanctionnant les conclusions du mini-sommet de la CEDEAO à Accra au Ghana, les chefs d’état avaient formulé une série de recommandations envers les militaires maliens. Dans ces recommandations dont beaucoup de choses avaient été demandées à la junte, il était question de discuter particulièrement avec le M5-RFP. Il était convenu aussi de la venue du médiateur de la CEDEAO pour suivre l’évolution de la situation. Certainement, c’est après cette évaluation du médiateur que les sanctions prises contre le Mali par la CEDEAO seront levées ou accentuées. Cependant, (…)
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KADOASSO I. –
NOUVEL HORIZON