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Affaire de nationalité : me Président du HCME, Habib Sylla s’exprime et met en garde ceux qui portent atteinte à son honneur

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Dans un message publié hier, jeudi 24 septembre 2020, sur sa page Facebook, le Président du Haut conseil des Maliens de l’extérieur (HCME) est revenu sur la ténébreuse affaire qui salit sa réputation. Habib Sylla, à la tête d’une organisation des Maliens de l’extérieur, est en effet considéré comme étranger dans son pays, car ce dernier selon certaines sources ne détient pas la nationalité malienne.

Les mêmes sources le considèrent comme gabonais puisqu’ayant la nationalité du pays d’Ali Bongo. Silencieux depuis longtemps sur cette affaire, Habib Sylla vient de briser le silence.

Lisez pour bien comprendre!!!!!!

Chers amis,

Permettez-moi de clarifier un point qui fait l’objet de polémiques insistantes, bien que ponctuelles depuis l’année dernière, et qui ont été remises au goût du jour par certains journalistes qui se distinguent par leur acharnement sur ma personne.

Il s’agit de la mise en cause supposée de ma Nationalité.

J’ai toujours considéré que répondre à des personnes qui sont de toute évidence malintentionnées était une perte de temps et d’énergie. Mais devant le risque d’induire des personnes de bonne foi en erreur, il me semble qu’une nouvelle clarification s’impose.

Aussi, qu’il me soit permis de préciser que ce sera la première et dernière fois que je m’exprimerai sur le sujet sur cette page.

En réalité il s’agit d’un non-évènement et d’un faux débat, dont j’ai eu l’occasion d’apporter un démenti formel en marge d’une interview au courant de l’année 2019. Mais visiblement certains hommes de presse sans déontologie aucune, préfèrent continuer à entretenir cette campagne de dénigrement en faisant circuler cette rumeur farfelue et plus grave en m’attribuant des paroles et justifications tronquées et déformées, dont je m’inscris une nouvelle fois en faux avec la dernière énergie.

Le code de la Nationalité malienne est très clair notamment en son article 47, qui dispose que : « toute déclaration de nationalité  souscrite conformément aux articles 45 et 46, dudit code sont nuls s’ils ne sont pas enregistrés par le Ministère de la Justice ».

Autrement dit, l’attestation consulaire datée de 1998, sans cesse brandit par mes détracteurs pour donner du crédit à leur théorie farfelue n’a aucune valeur probante en l’espèce. Et aucun décret Ministériel ni document instruit par un département de la Justice malienne, statuant sur une supposée perte ma Nationalité, n’existe nulle part.

Dès lors, il n’y a aucune équivoque sur le fait que je n’ai jamais cessé d’être malien ni en Droit ni en Faits. Et je le resterai jusqu’à la fin de mes jours.

Les procédures exceptionnelles qui ont valu à la délivrance de cette « attestation de forme », étaient courantes à l’époque et étaient délivrées sans finalité aucune, dans l’unique but de « faciliter » les démarches dans un contexte évolutif des législations des différents Pays de résidence des Maliens de l’extérieur.

Continuer à créer des polémiques inutiles sur ce sujet qui a concerné des milliers de compatriotes, c’est bien méconnaitre les difficultés administratives auxquelles ont toujours fait face les Maliens de l’Extérieur.

Le Gabon est un Pays qui m’a accueilli et qui m’a tout donné à l’instar de tous les Maliens qui ont eu la chance d’y faire un parcours. Le nier serait la pire des ingratitudes.

Je suis convaincu que les personnes de bonne foi comprendront cela.

À bon entendeur !

Habib SYLLA

Président du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur

Officier de l’Ordre National du Mali

**********************************

PS: J’ai longtemps hésité avant de publier cette déclaration car d’une certaine façon, c’est aussi une manière de faire de la publicité à mes détracteurs, qui pour beaucoup sont en manque de notoriété, mais se laisser salir de façon indéfinie sans jamais réagir est une faute.

À compter de ce jour, je me réserve le droit d’user des recours prévus la Loi, afin que ceux qui se sont spécialisés dans l’atteinte à mon honneur répondent de leurs actes devant les juridictions compétentes.

NB : Titres et entête de la rédaction

LE COMBAT

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