Le président américain se prépare pour son premier débat mardi 29 septembre face à Joe Biden. Après avoir désigné la juge conservatrice Amy Coney Barrett pour siéger à la Cour suprême, Donald Trump espère que cela mobilisera ses partisans et relancera sa campagne.
Avec notre correspondante à New York, Loubna Anaki
Face aux journalistes à la Maison Blanche dimanche 27 septembre au soir, Donald Trump affichait une confiance des grands jours. « Je suis sûr qu’on va gagner en novembre et je suis sûr qu’on regagnera aussi la majorité à la Chambre des représentants », a déclaré le président américain.
Il faut dire qu’il sort d’un week-end durant lequel il a été applaudi, salué, par ses partisans contents de la nomination de la juge conservatrice Amy Coney Barrett à la Cour suprême.
Une nomination à double tranchant
Une décision hautement politique et un pari stratégique pour la campagne du président, à la traîne dans les sondages dans certains États comme la Floride. Donald Trump compte notamment sur cette nomination pour mobiliser ses partisans et convaincre les éventuels électeurs conservateurs indécis.
Mais il est trop tôt pour savoir si cette nomination joue en la faveur du président et du parti républicain. Certains experts estiment même que cela pourrait être à double-tranchant. Un sondage publié aujourd’hui par le New York Times dévoile qu’une majorité d’électeurs estiment que ce devrait être au président élu en novembre de nommer un nouveau juge à la Cour suprême. En tout cas, Donald Trump, lui, estime être en position de force à la veille de son premier débat face à Joe Biden.
RFI