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Bancarisation des étudiants et rapprochement de ses services : Pour rendre la vie facile aux étudiants, le CENOU poursuit son innovation

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Pour donner plus de précisions sur les améliorations de ses services au profit des étudiants, le Centre national des œuvres universitaires (CENOU) a tenu, à la résidence universitaire de Kabala, une conférence de presse, lundi 5 octobre 2020. De cette rencontre avec la presse, il ressort que le CENOU a créé récemment deux nouveaux centres régionaux des œuvres universitaires. Aussi a-t-il été question du nouveau partenariat qui le lie à SAMA Money dans le cadre de la gestion des allocations financières des étudiants.

 

« Nos prestations n’ont de limite que là où nos moyens se limitent ». C’est en ces termes que le directeur général du CENOU, le colonel major Ousmane Dembélé a commencé son allocution au cours de la conférence de presse du lundi 5 octobre 2020. Par cette occasion, il rappelle que l’ambition du CENOU, c’est l’amélioration des conditions de vie et d’étude des étudiants.  Un souci qui trouve sa corroboration dans les innovations successives auxquelles s’attelle cette administration publique.

Aujourd’hui, deux innovations majeures viennent d’être faites par le CENOU afin d’améliorer les services qu’il rend aux étudiants.  Il s’agit du mobile banking et de la création de deux nouveaux centres régionaux des œuvres universitaires, à Koulikoro et à Bamako.

Selon le directeur général du CENOU, la création de ces deux nouveaux centres régionaux se justifie par un souci de rapprochement de son administration aux étudiants en matière de communication. À l’en croire, son administration n’est pas bien comprise par les étudiants. Il existe « un fossé entre le CENOU et ses partenaires étudiants », a-t-il indiqué.

Le CENOU, c’est aussi la gestion des allocations financières des étudiants. Par allocations financières, M. Dembélé invite à comprendre les bourses, les trousseaux ainsi que les réquisitions. Le directeur général du CENOU estime que beaucoup d’améliorations ont été faites dans la gestion de ces allocations, depuis 2014. Cela à travers notamment l’informatisation de la gestion de ces allocations financières. C’est pourquoi M. Dembélé invite à dépassionner, à démystifier les questions de bourses. À ses dires, la bourse n’est qu’une « aide sociale » que l’État octroie aux étudiants, selon des critères.  Des critères qui font partie des plus souples dans la sous-région, a-t-il précisé.  À l’en croire, l’État malien s’est fondé sur plusieurs aspects pour élaborer ses critères. Il s’agit entre autres de donner la même chance à tous les étudiants et de stimuler l’excellence chez les étudiants.  Sur ce dernier aspect, Daouda Coulibaly, président directeur général de SAMA MONEY, donne son témoignage tout en félicitant la baisse des frais de repas et de transport pour les étudiants par le CENOU.

Pour répondre aux nombreuses critiques adressées au CENOU en matière de lenteur dans le traitement des bourses, M. Dembélé explique que le paiement de ces bourses est une chaîne.  Puisque les universités et grandes écoles doivent fournir « la matière première » , c’est-à-dire les résultats de fin d’année pour que le processus de  paiement de la bourse se déclenche,  a-t-il expliqué avant de faire comprendre que le retard des résultats est ce qui explique  généralement le retard dans le paiement des bourses.

S’agissant de la question de la bancarisation des étudiants, le colonel major Ousmane Dembélé rappelle qu’il s’agit d’un processus qui a commencé depuis en 2010 avec ECOBANK pour une convention initiale de cinq ans qui a été renouvelée pour prendre fin en 2019. Il explique alors que c’est à la suite de cela qu’une manifestation d’intérêt  a été lancée auprès de toutes les institutions financières du Mali. Parmi celles qui se sont manifestées, SAMA MONEY a été retenu. Sa sélection a fait l’objet d’un long processus, a-t-il souligné avant d’expliquer les raisons de ce choix. À l’en croire, il s’agit d’une solution digitale à la mode et qui rend la vie facile aux étudiants. Le choix de SAMA MONEY by UBA « n’est pas quelque chose qui a été fait en vase clos », a-t-il lâché pour dire qu’un comité interministériel avait même été mis en place pour statuer sur cette problématique de bancarisation des étudiants.  Avec cette solution digitale, ce que les étudiants devraient faire en 4 mois pour les procédures de la carte, ils le font en trois jours,  s’est-il réjoui.

Selon le PDG de SAMA MONEY, sa solution digitale est révolutionnaire et est cent pour cent malien. À l’en croire, derrière le nom SAMA se cache une identité malienne. Il précise également que cette plate-forme fonctionne sur trois canaux : l’application SAMA, utilisable sans connexion et utilisable via WhatsApp. M. Coulibaly saisit également l’occasion pour rassurer les étudiants qu’ils sont exempte de tout paiement de frais lors des différentes opérations.

Avec cette nouvelle plate-forme numérique, le PDG estime que beaucoup de choses vont changer pour les étudiants.  Ils pourront désormais retirer des sommes inférieures à 5000 FCFA et la solution est accessible dans toutes les régions. À ses dires, SAMA MONEY a plus de 7000 points de vente à travers le Mali. Ce n’est pas tout, il estime que cette plate-forme « participe activement au développement économique du Mali » à travers la création de l’emploi. Avec sa banque partenaire, UBA, SAMA réfléchit sur des initiatives, pour les prochaines années, visant la possibilité d’octroyer des prêts étudiants en attendant que les bourses arrivent, a annoncé M. Coulibaly.

Selon le directeur général du CENOU, la convention avec SAMA MONEY durera cinq ans. Une convention qui pourrait être renouvelée. M. Dembélé saisit cette opportunité pour rappeler que le CENOU s’occupe, en plus des allocations financières, du transport des étudiants,  du logement et de la restauration des étudiants,  de la prise en charge de la santé des étudiants, de l’organisation des activités artistiques,  culturelles et sportives au profit des étudiants, etc.  « Comprenez par le CENOU,  le social des étudiants », a-t-il invité.

Togola

SourceLe Pays

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