Une vingtaine de personnes sont toujours portées disparues, selon des autorités locales, après l’attaque qui a visé un convoi de déplacés internes qui rejoignaient leurs villages d’origine dans la région du Centre Nord. L’attaque a eu lieu dans la nuit du lundi au mardi. Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés évoque au moins 25 personnes tuées.
Avec notre correspondant à Ouagadougou, Yaya Boudani
Ces personnes avaient fui les attaques des groupes armés. Pensant à une accalmie, elles avaient décidé de rejoindre leur localité d’origine. Le convoi était composé d’une cinquantaine de déplacés internes. Sur des motos et avec des tricycles, ils avaient pris avec eux des vivres.
Le convoi est tombé dans une embuscade à une dizaine de kilomètres de Pissila. Les femmes et les enfants ont été épargnés par les assaillants. Seuls les hommes ont été visés dans l’attaque. Selon le récit d’un témoin blessé par balles, les hommes pris en otage ont été séparés en deux groupes. Et c’est autour de 23 h dans la nuit qu’ils ont été visés par les tirs.
Les disparus toujours recherchés
Selon une source locale, la vingtaine de personnes enlevées restent toujours introuvables. « Aucun survivant ni corps n’a été retrouvé pour le moment », souligne cette source. Les forces de défense et sécurité sont toujours sur le terrain à la recherche d’éventuels survivants ou des corps des victimes.
Les rescapés ont réussi à rejoindre Pissila. Dans un communiqué, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés a condamné fermement cette attaque contre des civils. Aucune réaction officielle pour le moment sur cette nouvelle attaque qui a visé des civils.
RFI