Avec un ministre de l’économie numérique, spécialiste du milieu, l’heure est venue de passer en boucle les casseroles du secteur. Le non-respect du cahier des charges, les faveurs de l’AMRTP et même le dossier de 4ème licence, ne doivent échapper à la vigilance d’Hamadoun Touré.
La transition a pris forme et les compteurs sont à zéro. Un début de tournant historique où le gouvernement ne doit être tolérant sur les priorités du moment. Il y a donc matière à moudre au niveau des opérateurs de téléphonie qui ne sont pas toujours réglo dans leurs actions. Il est clair que s’il y avait un ministre à l’heure des sanctions de la CEDEAO, Orange Money n’aura pas été brutal dans l’interruption de ses transactions avec Abidjan.
Si la 4G est enfin au Mali, les acteurs premiers ne sont pas tout à fait complaisants. Les prix excessifs ont fini par irriter la clientèle qui est surprise de voir un forfait à peine pris, s’envoler dans les minutes qui suivent. Autant de dérives mercantiles qui n’ont pas laissé indifférents les maliens qui donnent de la voix à travers les réseaux sociaux. Avec une association des consommateurs inactive voire invisible, Facebook et WhatsApp restent les créneaux de dénonciation. L’heure est venue d’informer sur les tendances du secteur à un moment où TELECEL reste en état de grâce car étend à peine son réseau.
Le nouveau ministre de tutelle devra remettre sur la table le dossier du 4ème opérateur. L’ex titulaire du département Kamissa Camara avait fait le buzz sur la question aux fins de favoritisme. Bien que la Secrétaire Générale sortante de Koulouba avait affirmé que cette licence n’a pas été octroyée (malgré des conclusions de la Commission technique remises au gouvernement), (…)
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