« L’enfant terrible de la République », comme l’appellent les Maliens, suscite colère et indignation dans la capitale ivoirienne.
Non content d’avoir envoyé en prison, des jeunes qui auraient posté les photos de ses immeubles sur les réseaux sociaux, Karim Keïta mène la belle vie à Abidjan. Dans les boîtes de nuit, les restaurants chics… il se montre partout, entouré d’un bataillon de gardes du corps. Et sur les réseaux sociaux où, il se moque souvent des nouvelles autorités maliennes.
« Dites au fils du président malien, que la Côte-d’Ivoire n’est pas son terrain de golf. Qu’il fasse, immédiatement, libérer ces enfants mineurs, si c’est vrai qu’il les a fait mettre en prison… Quand on n’est pas chez soi et qu’on est en exil, on fait profil bas », écrit Delphine Krizoua de l’Observatoire Démocratique en Côte-d’Ivoire.
Et de conclure : « On est hospitaliers, mais pas stupides, ni à la merci de délinquants en fuite ».
Au lieu de se soucier de son père malade et de son frère cadet en résidence surveillée à Bamako, L’ex-député de la commune II du District de Bamako se comporte comme si de rien n’était.
Débout, comme un seul homme, les jeunes « y-voient-rien », pardon ivoiriens, ne réclament qu’une chose, une seule : que Karim Keïta, qui a fui le Mali après l’arrestation de son père par les militaires, quitte leur pays.
O.B
Canard Dechaine