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Un couple de Belges décède de la malaria chez lui: “Un moustique entré dans le pays via l’aéroport”

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L'OMS va tester un vaccin antipaludique dans trois pays africains

Un couple originaire de Kampenhout, dans le Brabant flamand, est décédé fin septembre de la malaria, rapportent samedi Het Nieuwsblad et Het Laatste Nieuws.

Pour l’agence flamande des soins de santé et l’Institut de médecine tropicale, il est presque impossible que d’autres personnes aient contracté la maladie, le moustique à l’origine de l’infection étant très certainement mort.

Selon l’agence flamande des soins de santé, la seule explication possible est qu’un moustique vecteur ait pénétré dans le pays via l’aéroport. “Le type de malaria dont le couple est décédé est une variante caractéristique d’Afrique. Ils habitaient à quelques kilomètres à peine de Melsbroek et Zaventem”, a commenté le porte-parole de l’agence Joris Moonens.

Pas de danger

“Il n’y a pas de danger pour la population de Kampenhout”, rassure Joris Moonens, porte-parole de l’Agence flamande des soins de Santé, lors d’une conférence de presse à la maison communale de Kampenhout. “Le couple décédé aurait été piqué à la mi-septembre. Donc si d’autres personnes ont été piquées par le même moustique à la même période, elles auraient déjà développé des symptômes de la maladie. Il s’agit d’un cas très rare, d’un malheureux hasard.” Selon l’Agence flamande des soins de santé, un seul autre cas de transmission du paludisme a été enregistré sur le sol belge en 2014 mais c’est la première fois que des personnes meurent de la malaria après avoir été infectés en Belgique.

Selon l’Institut de médecine tropicale, il est presque impossible que d’autres personnes aient contracté la maladie, le moustique à l’origine de l’infection étant très certainement mort et la malaria ne se transmettant pas entre humains.

“La malaria ne se transmet que via un moustique du type anophèle qui aurait piqué une personne déjà infectée”, précise le docteur Wim Van Bortel de l’Institut de médecine tropicale qui ajoute que les températures particulièrement chaudes du mois de septembre ont permis à ce moustique de survivre dans notre pays.

Des chercheurs de l’Institut se rendront à Kampenhout les prochaines semaines afin d’analyser les espèces de moustiques présentes dans la commune mais aussi analyser les larves et tenter de détecter la possible présence de moustiques anophèles qui peuvent potentiellement transporter le parasite qui cause la maladie. “Cela montre aussi l’importance du monitoring de l’importation de moustiques exotiques dans notre pays”, rappelle Wim Van Bortel tout en précisant qu’il n’y a pas d’augmentation générale du nombre de moustiques exotiques autour des aéroports et que les riverains ne doivent donc pas s’inquiéter.

Belga

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