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Amadou Kéïta au cours du lancement des épreuves du DEF en rive droite : « seule la connaissance peut nous amener à développer notre pays »

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Les épreuves du DEF ont démarré, lundi 12 octobre 2020, sur toute l’étendue du territoire malien. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a procédé au lancement des épreuves au groupe scolaire du 2e cycle de Baco-Djicoroni. Un lieu pour M. Amadou Kéïta de formuler des conseils à l’endroit des candidats.

C’est parti pour les épreuves du Diplôme d’étude fondamentale (DEF), session d’octobre 2020 ! « Toutes les dispositions sont prises pour que l’on puisse relever le défi de l’organisation de ce DEF 2020 », a indiqué la directrice de l’Académie d’enseignement de la rive droite de Bamako, Touré Zahiatou Ayouba. C’était lors du lancement des épreuves.

Dans la rive droite de Bamako, au total 3 195 candidats, dont 1 128 candidats libres, répartis dans 137 centres d’examen, prennent part aux épreuves du DEF, souligne Touré Zahiatou avant de préciser que les filles représentent 52,20 % de ces candidats. Toujours au titre des préparatifs, la directrice de l’AE de la rive droite indique que 300 agents de maintien d’ordre ont été mobilisés pour la sécurisation des centres d’examen au sein de cette rive. Pour la surveillance des épreuves, 2463 enseignants ont été mobilisés, a-t-elle indiqué.

Au groupe scolaire du 2e cycle de Baco-Djicoroni, 300 candidats prennent part à cet examen de fin d’année.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Amadou Kéïta a procédé au lancement des épreuves dans ce centre d’examen du Groupe scolaire du 2e cycle de Baco-Djicoroni. À cette occasion, M. le ministre s’est allié derrière son collègue de l’Éducation nationale, pour inviter les enseignants à plus de responsabilités et les candidats à plus de courage. Il ne s’est pas limité là. En bon père de famille, il a livré des conseils aux candidats : « Seul le travail paie ! »À l’en croire, les élèves doivent comprendre qu’ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes.

Kéïta, tout comme la directrice de l’AE de la rive droite, s’est réjoui de la forte représentativité des filles. Il a également salué le respect des mesures barrières. À l’en croire, le gouvernement a fait de son mieux pour que chaque candidat ait un masque afin qu’aucun ne soit une menace pour l’autre.

Selon M. le ministre, l’enseignement fondamental étant le soubassement du système éducatif, il est nécessaire de veiller à la qualité de la formation à ce niveau, puisque ce sont ces produits qui arriveront au supérieur. D’où toute sa gratitude de s’intéresser à la bonne organisation des épreuves du DÉF. « Au niveau de mon département, même si je suis de l’Enseignement supérieur, ça nous tient à cœur de suivre ce qui se passe au niveau de l’enseignement fondamental », a fait comprendre le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Kéïta a saisi cette opportunité pour rappeler que « l’éducation tient une place assez importante » pour cette transition politique en cours au Mali. Elle fait partie des « préoccupations les plus importantes » du gouvernement de transition, a-t-il indiqué avant de rassurer : « Mon collègue et moi, nous nous engageons à faire en sorte que l’enseignement de base puisse voir son blason redoré ».

Invitant les candidats à se défaire de certains préjugés faisant croire que « ce qui compte, ce n’est pas la connaissance, mais le diplôme » etque tous les moyens sont bons pour avoir ce diplôme, M. le ministre rappelle aux candidats que« seule la connaissance peut nous amener à développer notre pays ». Il finit par exhorter les candidats : « Cherchez la connaissance et vous serrez parmi les meilleures ! »

Avant qu’ils ne regagnent leur salle d’examen, nous avons pu prendre les impressions de certains candidats. Dans l’ensemble, chacun se réjouit de voir que cet examen a pu finalement se tenir cette année. Tel est le cas de Alexis Kamaté, candidat, qui s’était découragé parce que pensait qu’il n’allait plus y avoir d’examens cette année. Le jeune Alexis dit n’avoir aucune peur d’affronter les épreuves et se dit confiant. Quant à Fatoumata, également candidate, elle se dit un peu stressée parce que l’on ne peut jamais préparer à 100 % un examen.

Notons qu’en plus des mesures barrières, dans ce centre d’examen, tout a été mis en place pour éviter des cas de fraude. Les élèves ont été invités à garder loin des salles d’examen, tous les effets qu’ils ont emportés.

Pour rappel, le Mali compte cette année 239 456 candidats.

Fousseni Togola

Source: Le Pays

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