Dans ce monde du 21ème siècle, la couche juvénile est la plus exposée au chômage, au regard de la rareté des emplois sur le marché de travail
En nommant le jeune Mohamed Salia Touré au poste du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, le Président de la transition, SEM Bah N’Daw veut rester dans la continuité de la politique instaurée par son prédécesseur, Ibrahim Boubacar Keita, celle de faire la promotion des jeunes dans des hautes fonctions nominatives.
Alors, les nouvelles autorités du pays ont compris qu’aucune politique n’a sa raison d’être, si elle ne prend pas en compte cette problématique, à laquelle sont confrontées les jeunes.
Ce faisant, le choix porté sur ce jeune qui a toujours fait preuve de combativité, à travers son militantisme dans plusieurs associations et mouvements, corrobore bien l’adage qui dit : « Aux hommes bien nés, la valeur n’attend point le nombre d’années ». Cela sied bien au jeune Mohamed Salia Touré.
Cet expert en décentralisation et montage d’activités pédagogiques a un master professionnel en décentralisation et ingénierie du développement local, après avoir obtenu sa licence en histoire-archéologie.
Après son brillant parcours scolaire, celui qui gèrera pendant cette transition, le portefeuille de l’Emploi et de la Formation professionnelle, a eu à occuper les postes suivants : Directeur commercial à Samsung Mali, établissements de Madiou Simpara ; Chargé des programmes du Centre de formation pour la promotion des métiers de la chaudronnerie et la tuyauterie (CPMCT – Nègè Blon).
Il s’y ajoute d’autres fonctions nom moins importantes dont, entre autres : assistant expert membre du comité restreint en charge de la préparation de la mise en œuvre du PRODEFPE (Programme décennal de la formation professionnelle pour l’emploi) ; assistant coordonnateur du Programme d’appui à la décentralisation de l’éducation de la Coopération suisse à Sikasso ; consultant principal, chargé de l’évaluation du programme de sensibilisation et de formation de dépistage du VIH/Sida dans la commune rurale de Gongasso, au compte de l’ONG IRED-Mali.
Animé toujours de la soif d’apprendre, le jeune ministre, durant son parcours professionnel, a eu à faire d’autres formations tels que : le séminaire international de formation sur les techniques de modération avec Agridea-Suisse ; le séminaire international de formation de 9informatique/France.
Le tout nouveau ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, parle couramment le Français, le Sonrhai et le Bambara. Il est marié et père de trois enfants.
Diakalia M Dembélé
Source: 22 Septembre