L’annonce a été faite hier samedi 17 octobre. Des jeunes responsables et combattants de la fraction Idoguiratane de la région de Ménaka ont déclaré avoir adhéré massivement au Mouvement pour le Salut de l’Azawad (MSA-D). Lequel est l’une des plus importantes composantes de la Plateforme des mouvements du 14 juin 2014 d’Alger présidée par Fahad Ag Almahamoud. Ces nouveaux adhérents au MSA-D ont ainsi décidé de claquer la porte du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), qui n’est autre que l’une des trois composantes de la Coordination des Mouvements de ‘Azawad (CMA).
Pour ces nouveaux arrivants dans les rangs du MSA-D ne viennent pas les mains vides. Ils ont adhéré « avec tous nos moyens militaires et humains résulte d’un choix mûrement réfléchi pour le bien être de nos populations ». A travers cette décision, ils témoignent ainsi leur « engagement à contribuer à la sécurité des personnes et des biens » de leur communauté, leur région et de l’ensemble du pays.
Par ailleurs, ils ont aussi tenu à préciser que leurs chefs coutumiers et notabilités de la fraction se tiendront désormais à leur rôle traditionnel et coutumier d’encadrement des populations afin d’aider la dynamique en cours à Ménaka pour ramener la paix, la réconciliation et la cohésion sociale entre les populations.
De même qu’ils ont clarifié que leur décision de rompre tout lien avec le HCUA est « définitive et irréversible ».
Au regard du travail abattu par le MSA-D dans le cadre du retour de la paix et de la cohésion sociale dans le pays et particulièrement dans les régions du Nord, ces adhésions sont justifiées. Aujourd’hui, si Ménaka et bien d’autres localités où l’insécurité sévissait à tout bout de champ respire le retour de la paix c’est en grande partie grâce à ce mouvement qui n’a ménagé aucun effort pour que cette situation soit possible.
Kibaru