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Autrement dit : Au pas de charge

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Les mauvaises langues diraient : où court Soumaïla Cissé ? Nous, nous dirions (où écririons plutôt) : le président Soumaïla Cissé plus que jamais actif ou d’où tire-t-il toute cette énergie le patron du Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) ?

Pendant que certains continuent à s’arracher les cheveux et à passer des nuits blanches à vouloir trouver la raison pour laquelle l’ex-otage n’est pas rentré tout mince, amaigri, malade, qu’ils veulent, de manière insensée, trouver une raison à son activité, lui-même ne cesse de bouger, recevoir, rencontrer, saluer, etc.

De sa libération à nos jours, le chef de file de l’opposition ne cesse d’étonner ses soutiens et partisans ; surtout, même, ses détracteurs qui auraient souhaité qu’il arrive sur une civière et conduit, directement, de l’aéroport à l’hôpital du Mali. Il n’en a rien été.

Soumaïla Cissé, à peine, a-t-il foulé le sol bamakois, qu’il s’est dirigé à Koulouba pour aller saluer et remercier les nouvelles autorités. Et, depuis, son domicile ne se désemplit plus. Tous veulent le voir, le saluer, faire des bénédictions, apporter un soutien de quelque forme que ce soit.

Il reçoit des militants, des partisans, des leaders politiques, des diplomates, des partenaires du Mali, mais aussi, des amis et parents. Il ne fait pas que recevoir, il voyage également. C’est ainsi que le président de l’Union pour la République et la démocratie (URD) s’est rendu, samedi, sur invitation du Cherif Bouyé Haïdara, à Nioro du Sahel.

Il a pris l’avion dimanche, au soir, pour la France où il doit rencontrer des responsables politiques, des compatriotes, la section URD de Paris, avant son régulier rendez-vous sanitaire annuel. Une tournée sous-régionale serait également au programme de celui dont tous les sondages disent qu’il est celui qui a plus de chance pour accéder à la magistrature suprême, si tout se passe bien dans moins de 18 mois.

Si tout se passe bien, écrivons-nous, car il est important que les autorités de cette transition ne fassent pas l’erreur des précédentes qui ont, toutes les deux (Celle de 1991 et celle de 2012), tout simplement remis à «leur candidat» un président de la République… clés en main.

 Makan Koné

Nouvelle Libération

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