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Guinée: La folie meurtrière des forces spéciales du Président Alpha Condé qui tire à balles réelles sur des jeunes militants de l’UFDG

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Son domicile encerclé par un dispositif de sécurité impressionnant et interdit d’aller au siège de son parti politique, l’opposant guinéen Cellou Dalein Diallo vit l’échafaud de la machine répressive du régime d’Alpha Condé, qui embastille et tue à balles réelles. Sous le regard impuissant de la Cedeao, de l’UA et des Nations Unies. Décryptage

Le leader de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein DIALLO vit un calvaire digne des camps de concentration. Depuis lundi dernier, le chef de file de l’UFDG, candidat aux élections présidentielles du 18 octobre 2020 subit le supplice et l’échafaud de la furie de la machine répressive du régime d’Alpha CONDÉ. Le domicile de Cellou Dalein Diallo encerclé par un dispositif impressionnant aux allures d’un quartier assiégé, le régime lâche ses chiens de garde et ses munitions de balles réelles commandées en Turquie. Un drame guinéen qui étale dans les quartiers de Conakry et à l’intérieur du pays, déjà, en trois jours, une vingtaine de jeunes adolescents, tombés sous les balles des forces spéciales. Sans lever le moindre doigt pour condamner cette escalade meurtrière, les organisations internationales ( CEDEAO, l’Union africaine, les Nations Unies) font pourrir la situation enveloppée de fumée noire aux allures d’hécatombe. L’opposant guinéen Cellou Dalein Diallo, isolé dans une sorte d’humiliation solitaire, après plusieurs alertes et avertissements, avec la complicité des institutions internationales, qui jouent du malin-malin à demi le jeu du Président sortant , vit des jours difficiles. Le silence des chancelleries occidentales et africaines accréditées à Conakry aussi agace et inquiète. Le syndrome malien qui a abouti à un putsch le 18 septembre dernier des jeunes officiers de Kati guette progressivement le ciel guinéen. A qui mieux mieux. Le continent africain souffre de ses dirigeants grabataires, qui déroulent leur feuille de route funeste sur de jeunes bras valides qui aspirent au changement radical de leur vécu quotidien. Le Président sortant Alpha Conde dans ses agissements quotidiens, a tout perdu de son écrin de démocrate d’hier, qui faisait de lui l’homme de l’espoir des millions de Guinéens. À l’épreuve du pouvoir depuis 2010, sur fond d’arrangements insoupçonnés avec le pré-carré du shadow cabinet de la Francophonie, du temps du Président Abdou Diouf et de son acolyte Ousmane Paye, Alpha Condé a perdu le sens de la lucidité, de la pondération et surtout cet attachement à la solitude du géniteur de notre chère planète. Après avoir sevré le droit de voter à des millions de Guinéens, installés au Sénégal, en Angola et en France et, fermé ses frontières avec des pays voisins immédiats (Sénégal, Guinée Bissau, Mali), le régime opprime et sème la terreur.

Par Boubker BADRI

(Confidentiel Afrique)

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