New generation est une entreprise qui évolue dans le domaine du recyclage des déchets plastiques et du caoutchouc en ressources énergétiques commercialisables. C’est dans l’optique d’interrompre le flux de matières plastiques qui pollue continuellement l’environnement et contamine les cours d’eaux que son promoteur a conçu WRgreen, une machine à pyrolyse.
La conception de cette machine répond au besoin de traiter la problématique de la pollution plastique à la source, en éradiquant le flux de déchets qui sont déversés dans la nature. Cette machine novatrice, créée en janvier 2020 par Harouna Diallo, jeune entrepreneur et promoteur de New generation enterprise, permet de fournir une source d’énergie plus propre et plus durable et d’améliorer la vie et la santé des populations locales, qui sont généralement les premières victimes de cette problématique mondiale. Selon M. Diallo, il n’est pas conseillé de fondre ou de recycler le plastique en d’autres matières, parce que des microparticules restent et peuvent se révéler plus dangereuses que le produit initial. Les résidus nocifs véhiculées par le vent sont cancérigènes et peuvent provoquer des malformations et des maladies respiratoires. La machine permet de totalement faire disparaitre le plastique et produit en retour trois matières premières de base : le carburant, le gaz et le noir de carbone, qui est transformé à son tour en colorant ou en petites briquettes de charbon qui seront vendues dans les supermarchés.
Au départ, le jeune entrepreneur, consterné de voir le dépôt de transit des ordures de Lafiabougou, qu’on appelait « le Kilimanjaro », se demandait comment arriver à se débarrasser de cette montagne de déchets. Il s’est rappelé ce que lui avait appris son professeur de physique : la possibilité de faire revenir le plastique à sa matière première de base en le chauffant. « Sachant bien que la matière de base du plastique est le pétrole, j’ai décidé de mettre mes connaissances en application en fabriquant moi-même une machine à pyrolyse », nous a-t-il expliqué.
Maryam Camara
Journal du Mali