« Quel est le problème de cet individu nommé Macron avec l’islam et avec les musulmans ? Macron a besoin de se faire soigner, mentalement », déclarait-il, dimanche 24 octobre, avec le calme olympien qu’on lui connaît. Mais en France, ces propos sont jugés « inacceptables ».
L’absence de message de condoléances et de soutien de son homologue turc, une semaine après la décapitation de Samuel Paty, enseignant français, par un islamiste, près de Paris, est à l’origine de cette « guerre des mots ».
Pour le président turc, la phobie de l’élite française est connue. L’islamophobie de l’élite française, conjuguée à la campagne médiatique abjecte, dont l’islam et son prophète font, quotidiennement, l’objet dans les médias et débats en France seraient à l’origine de la décapitation de cet enseignant par un islamiste.
Mais de là, à imputer cet acte terroriste à tous les pays musulmans, il n’y a qu’un pas que le président vient de franchir. Allègrement.
« Que peut-on dire d’autre à un Chef de l’Etat, qui traite des millions de membres de communautés religieuses différentes de cette manière ? », s’interroge le président turc.
Dans les pays musulmans, la colère le dispute à l’indignation. Les produits français sont boycottés. D’autres pays musulmans envisagent d’autres mesures de rétorsion contre la France.
O.B
Canard Déchaîne