La Section Syndicale des Financiers du Secteur de l’Éducation (SYNFISE-SNEC) a organisé une conférence de presse, le lundi 26 octobre 2020, à la bourse du travail, pour informer de sa grève de 13 jours à partir du mercredi 28 octobre 2020.
Il ne se passe pas un seul jour, ces derniers temps, sans que le front social ne connaisse une grève ou un mouvement de protestation populaire du genre meeting, sit-in et marche. D’un secteur à un autre, le mécontentement, et le désarroi se font sentir avec force, et mettent plusieurs services publics en état de veille. Le gouvernement passe plus de temps à tenter de désamorcer cette situation qu’il a crée, plutôt que de s’occuper réellement des préoccupations du peuple.
Au cœur de leurs revendications, on retrouve l’amélioration de leurs conditions sociales professionnelles à travers le respect de certains engagements du gouvernement. Cette situation témoigne un mal être et un mal vivre, qui se généralise, et ne cesse de s’amplifier de jour en jour. Et ce, à travers, des scènes désolantes, où les services publics, les religieux, la société civile et les regroupements politiques en quête de sécurité, d’une gestion transparente et de liberté, défrayent la chronique chaque jour à juste titre. La volonté de s’en prendre aux libertés fondamentales au lieu de traiter le mal à la racine est devenue une source d’instabilité pour l’ensemble du pays.
Mahamadou YATTARA