Plusieurs compétences de l’État ont été déjà transférées aux collectivités, notamment en matière d’état civil, de protection de l’environnement, d’aménagement de l’espace. Les autorités de la Transition envisagent de poursuivre ces transferts et renforcer globalement le processus de la décentralisation, à travers la régionalisation.
Cette assurance a été donnée, mardi dernier, par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le lieutenant-colonel Abdoulaye Maïga, lors d’une rencontre avec les présidents des organes exécutifs des collectivités territoriales des régions et du District de Bamako. L’événement qui s’est déroulé dans les locaux dudit département, a enregistré la présence du maire du District de Bamako, Adama Sangaré, du président de l’Association des régions du Mali, Siaka Dembélé et des directeurs des services rattachés au ministère.
L’occasion était donc bonne pour le ministre de briefer ses interlocuteurs sur la grande responsabilité de son département dans la mise en œuvre de la feuille de route de la Transition. Celle-ci tourne, selon lui, autour de l’organisation des élections générales, de la préparation des réformes politiques, institutionnelles, électorales et administratives etc.
Pour Abdoulaye Maïga, cette vision ne pourra s’accomplir que dans la proximité avec les citoyens. Il a estimé que l’État doit s’incarner en tous. Par ailleurs, il a dit compter sur ses interlocuteurs pour la réussite de la Transition dont le rôle est d’expliquer ces enjeux. «Nous devons redonner de la cohérence et du sens à l’action publique», a exhorté le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.
Selon Abdoulaye Maïga, les dérives qui ont pu être constatées par le passé doivent cesser, notamment en termes de gestion financière et foncière. Il dira également que la gestion du service public doit tendre vers l’excellence et mettre fin à la mauvaise gouvernance, tant décriée par les populations. Pour le ministre, l’usager du service public doit être protégé contre l’arbitraire de l’autorité publique.
«Il doit jouir de tous ses droits dans ses relations avec l’administration et surtout bénéficier de services publics de qualité partout sur le territoire national», a-t-il ajouté. Ce qui contribue, selon lui, au renforcement de la citoyenneté, de la discipline et du civisme des populations, indispensables pour faire face aux défis actuels…Lire la suite sur lessor
Source: Essor