Le président du Modec, Konimba Sidibé, membre influent du M5-RFP, épingle les autorités de la transition. Pour lui, « jusqu’à présent la transition n’a montré aucune volonté de rupture avec ce système inique qui a détruit le pays et privé la jeunesse d’avenir » tout en appelant Bah N’Daw « à transformer son serment de grand soldat en acte ».
Pour le président du parti MODEC, Konimba Sidibé, les nouvelles autorités doivent savoir que chaque journée perdue pour la gouvernance vertueuse tant promis est une victoire des corrompus et de corrupteurs qui sont à l’assaut de l’appareil de l’Etat depuis la chute de l’ancien président de la République Ibrahim Boubacar Keita pour préserver le système. Selon lui, ces individus sont dans la logique du « toujours plus car ils n’ont jamais assez pour avoir trop eu ». Pour le natif de Dioïla : « jusqu’à présent la transition n’a montré aucune volonté de rupture avec ce système inique qui a détruit notre pays et privé notre jeunesse d’avenir ». A l’en croire, la gouvernance vertueuse est l’un des 5 piliers de la refondation du Mali dont les quatre autres sont la sécurité et l’unité nationale, la consolidation de l’Etat de droit (dont la bonne distribution de la justice) et l’amélioration des conditions de vie des populations qui constitueront l’ancrage d’une paix durable au Mali. Pour la gouvernance vertueuse, il dira qu’il s’agit d’une gouvernance épurée de la corruption sous toutes ses formes. Car, selon lui, la corruption est la cause majeure de la situation actuelle du pays en raison de son impact sur tous les compartiments des affaires publiques de l’Etat.
Pour lui, il s’agit au cours de cette transition de faire la promotion du mérite et des vertus en nettoyant l’appareil d’Etat des dirigeants corrompus, à les traduire devant les tribunaux pour mettre fin à l’impunité. A cet effet, Konimba Sidibé appelle Bah N’Daw « à transformer son serment de grand soldat en acte ».
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