Au Mali, les djihadistes se livrent à une chasse aux écoles dites classiques. Profitant souvent de l’absence des Forces Armées Maliennes (FAMa), les groupes armés brûlent les écoles publiques. Le mardi 17 novembre 2020, le second cycle de Sokoura, chef-lieu de la Commune a été incendié par des terroristes.
Ainsi, selon des sources locales, « suite à l’attaque du poste des Forces Armées Maliennes (FAMa) à Sokoura dans le cercle de Bankass qui a occasionné la mort de douze (12) militaires ainsi que des blessés du côté des FAMa, la Force de Sécurité Malienne (FSM) à travers la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA), avait intensifié des patrouilles dans la zone pour traquer les malfrats ».
Une opération qui avait permis aux terroristes de se replier.
«Après quelques semaines, les patrouilles ont été interrompues dans les localités et l’insécurité a encore repris son petit bonhomme de chemin avec ses corollaires d’attaques quotidiennes».
Nos sources révèlent que: «les bandits armés en grand nombre : plus de cent motos dont deux (02) djihadistes par moto sont arrivés vers le soir dans le village,ils se sont dirigés vers le groupe scolaire et calciner toute l’école. Après leur forfait, ils sont repartis sans être inquiétés sous les yeux impuissants de la population qui ne faisait que constater les faits».
Pour eux, ces actes de vandalisme contre les établissements publics seraient dus au refus d’enseigner le ‘‘Saint coran’’ dans les écoles.
« Depuis la rentrée (…)
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PAR ABDOUL KARIM SANOGO
Source : NOUVEL HORIZON