Le Premier ministre de Transition, Moctar Ouane, a fortement souligné lors d’une visite du chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, le 26 octobre à Bamako, que le « Dialogue national inclusif », vaste concertation du pays tenue fin 2019, avait « très clairement indiqué la nécessité d’une offre de dialogue avec les groupes armés » jihadistes.
Du côté de Paris, notamment du président Emmanuel Macron, on fait entendre un autre discours des autorités maliennes concernant le dialogue avec les djihadistes. « Je constate simplement que les autorités de Transition ont réitéré leur volonté de lutter avec efficacité contre le terrorisme », a indiqué Macron vendredi dans une interview à Jeune Afrique.
Y a-t-il deux discours tenus par nos autorités : le 1er public destiné au peuple et l’autre aux partenaires français auprès desquels on assurerait de rester sur la ligne de non discussion avec les jihadistes. On finira par le savoir.
DAK
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