Après presque deux (02) mois de sa nomination, « la levée de boucliers » est devenue légion dans un Mali au rythme de la Transition. Le Premier ministre, Moctar Ouane est-il en mesure de tenir la barque alors que les actions posées par la junte mettent à rude épreuve son Gouvernement qui subit ce qui semble être des règlements de comptes masqués ?
Quand Moctar Ouane fut nommé Premier ministre, la surprise était grande mais les attentes immenses. Au lieu d’une figure du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), c’est un diplomate chevronné qu’on voyait arriver à la cité ministérielle, avec l’espoir qu’il relancera le Mali auprès des partenaires internationaux.
Seulement, la composition de son gouvernement ayant pris plus d’une semaine d’attente, montrait bien que l’accouchement n’a pas été facile: le choix des hommes et des femmes devant faire face aux défis de l’heure fut mitigé avec la mise à l’écart de la classe politique.
Il faut reconnaître au Premier ministre qu’il a quand même indiqué à ses employeurs que les partis avaient leur place dans son équipe. Un souhait resté sans suite qui provoque des secousses à l’endroit du Gouvernement. Les nouveaux ministres venant de tous les compartiments de notre société, mettent le Mali et les Maliens au centre des préoccupations, comme ils se sont engagés à le faire. Sauf que le manque d’assises pour la majorité d’entre eux ne fait pas avancer les choses.
Ensuite la fronde sociale du moment ne facilite pas la tâche à Moctar Ouane.
En effet, il avait tenté (…)
Par BAMOÏSA
NOUVEL HORIZON