Déjà, les signes de regrets pour ce coup d’État sortent du tunnel. En entendant, les pauvres victimes du 11 au 13 juillet 2020 qui sont considérés comme des martyrs, ont été utilisées par certaines personnes comme le moyen à atteindre le sommet.
De plus en plus les dessous de ce fameux coup d’État du 18 août dernier, dont on a voulu couronner avec une soi-disant ‘’ refondation’’ commencer à nous livrer ses sécrètes. Notamment avec tout ce qui se produit autour de la clé des répartitions des membres du CNT qui enclencherait des pluies de grèves sur son passage. Et le plus dur à avaler, c’est le comportement du coordinateur de la CMAS qui se ballade de ville en ville pour l’inauguration des sièges de l’association. L’autre jour, il était à Ségou et ses environs, tandis que les familles des pauvres victimes du 11 au 13 juillet dernier pleurent leurs enfants. Ils sont inconsolables.
Et jusqu’à preuve du contraire un jugement ne les sont pas rendu. À quand un jugement pour les victimes du 11, 12 et 13 juillet ? Selon une source « un membre de la famille des victimes « rencontre que « depuis cette fameuse journée, aucun membre de la CMAS n’est venu nous rendre visite et ne nous souhaite leurs condoléances.» Est-ce que c’est pour dire que ce coup d’État était provoqué juste pour permettre à certains de voir jour rayonné comme du soleil ? Aujourd’hui, au Mali, ni la sécurité ni l’éducation et ni la politique ne sont à la hauteur des attentes du peuple. Et on veut nous parler de refondation. Ces problèmes non résolus ont ouvert la voie aux opportunistes du pays qui se trouve dans toutes les sphères. Désormais au Mali, c’est chacun pour soi et c’est problème. Le socialisme qu’avait laissé le père de l’indépendance Modibo Kéïta n’est plus qu’un vieux souvenir. Alors que c’était le meilleur système pour le Mali, une valeur déjà incarnée dans notre société, c’est-à-dire le partage en un mot. Une disparité du partage que les Maliens devraient chercher pour pouvoir mettre en place système de refondation Nationale. Ce pays ne se dirige-t-il pas vers le chaos ? Que Dieu nous en préserve !
Lansine Coulibaly
Source : LE COMBAT