Le Ministre des Affaires Religieuse et du Culte, Dr Mahamadou KONE a effectué une visite du 02 au 03 décembre 2020 à Nioro du Sahel. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement du dialogue inter et intra religieux en vulgarisant le cadre de concertation des confessions religieuses.
Une fois arrivée à Nioro, Docteur Mahamadou KONE s’est rendu chez le Chérif de Nioro, Ould Cheickna Mouhammad M’Bouillé HAIDARA. Après avoir remercié DIEU, et souhaité les bienvenus au Ministre, le Chérif de Nioro a expliqué que ce service n’existait pas auparavant dans notre pays.
« Vous avez mon soutien et je vous accompagne » a dit Cheick Mohamed Ould Cheickna Mouhammad M’Bouillé à Nioro lors de sa rencontre avec le Ministre des Affaires religieuses et du Culte. Il a ajouté aussi que « Certes ce pays est dans une crise et a traversé plusieurs crises mais je suis optimiste car nous sommes sur une terre bénie. Le Mali se relèvera Inchallah ».
Dans la deuxième étape de sa visite a été consacrée aux grandes familles maraboutiques. Le Ministre KONE s’est rendu dans les deux autres grandes familles maraboutiques de Nioro, à savoir : la grande famille de Djoum kaba DIAKITÉ où il a été reçu par l’lmam de la grande mosquée Madi Assa DIAKITÉ et la Famille de Thierno Hady TALL avec Khalifa Amadou Hady TALL. Ils ont tous béni ce pays et la Transition pour la paix et la stabilité. Et après ces familles, le Ministre des Affaires Religieuses et du Culte a eu une rencontre avec les associations, fédérations et avec toutes les confessions religieuses de la ville du Nioro du Sahel.
Le dialogue inter religieux ou intra religieux est un facteur de paix et de stabilité dans notre pays qui est secoué depuis 2012 par les groupes djihadistes qui veulent introduire un islam qui prône l’application intégrale de la ‘’charia’’. L’influence de ces derniers a polarisé les communautés et instauré un climat de tension entre les diverses tendances de l’Islam. Mais aussi les adeptes des religions sont toujours considérés comme des mécréants. Donc ils sont confrontés à toute sorte de d’agressions ou de maltraitance.
Source : Le Soir de Bamako