Au lieu d’être un lieu d’espoir pour les malades, le Centre Hospitalier Universitaire Gabriel Touré est devenu, à cause des grèves répétitives et incessantes, un mouroir et un sanctuaire pour ceux-ci. Lors des grèves au sein de ce centre, il suffit d’y faire un tour pour comprendre l’état d’âme des malades et leurs accompagnateurs. C’est le désespoir et la désillusion sur tous les visages.
Il nous revient qu’après la grève de 96 heures observée la semaine dernière, le comité syndical de ce grand centre hospitalier menace de récidiver en allant à une grève illimitée si sa revendication d’obtenir l’intégration des contractuels dans la fonction publique n’est pas satisfaite. Il faut imaginer seulement les conséquences d’un jour de grève à Gabriel Touré, à plus forte raison celles d’une grève illimitée.
Comme si des masques tombaient, il nous revient que derrière cette manœuvre, se cache une sorte de règlement de compte qui ne dit pas son nom. Nos sources nous apprennent que les uns et les autres n’arrivent pas à digérer la nomination de Dr Fanta Siby à la tête du Département de la Santé et du Développement Social. Pour une question de personne doit-on sacrifier la vie de ces centaines de malades ? Non ! Non ! Et non ! La vie est sacrée pour ça. Après l’échec des différentes tentatives de déstabilisation, les détracteurs sont de nouveau revenus à la charge. Selon nos sources, en vue d’atteindre l’objectif fixé qui est d’abattre purement et simplement Dr Fanta Siby, des prédateurs ont trouvé refuge auprès du Comité Syndical du CHU Gabriel Touré.
Le (…)
TOUGOUNA A. TRAORE
NOUVEL HORIZON